L'histoire :
Dans l'arène de Gotham, le match fait rage entre les Gotham Blades et les Metropolis Mammoths. Shuster et Taylor, qui se détestent cordialement, se font face et cela dégénère rapidement. Les deux joueurs en viennent aux mains et Sushter met Taylor au tapis. Fou de rage, il continue à le ruer de coups et personne n'a le temps de le maîtriser tant la scène est rapide et violente. Tout cela sous les yeux de Batman. Thomas Wayne médite et ne prête pas attention au spectacle. Il essaie de comprendre ce badge jaune traversé par une tâche de sang. Depuis qu'il l'a trouvé dans un des recoins de la Batcave, il a repéré un taux élevé de radiation sur cet objet mystérieux. Il contacte Flash pour lui demander son avis mais celui-ci est en pleine mission. Il doit d'abord régler ce problème et promet de venir dans une minute. Quelques secondes plus tard, Batman sent sa présence et est surpris de voir que Flash est en avance. Malgré son extrême rapidité, il est toujours en retard. En réalité, ce n'est pas Flash mais le professeur Zoom. Nega-Flash veut récupérer le badge. Batman sait qu'il ne peut rien face à sa grande rapidité. Il tente alors de gagner du temps pour que Flash vienne le sauver. Nega-Flash n'attend pas longtemps avant de terrasser Batman. Il possède désormais le badge...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
DC Rebirth lance son mystère et la couverture est plutôt alléchante: Batman tenant le fameux badge du Comédien qui représente un smiley tâché de sang. Quel peut bien être le lien entre l'univers DC et les Watchmen d'Alan Moore ? On s'attendait à un choc des univers. Cet opus ne présentera finalement que l'univers Flashpoint : Flash et Batman vont tenter de comprendre pourquoi le temps s'est arrêté et ce que signifie ce badge. Tout le reste est du classique quand on connaît l'œuvre de Geoff Johns sur Flashpoint : voyages dans le temps, super vitesse, modifications de la réalité... Le professeur Zoom refait son apparition mais là encore, c'est du déjà vu. D'autant que c'est du très vite vu car l'histoire est traitée à la vitesse de l'éclair comme si elle était balayée par la rapidité supersonique de Flash. Même la rencontre «surprise» entre Batman et son père manque d'intérêt. On essaie tant bien que mal d'expliquer les multiples réalités et on s'y perd finalement autant que les personnages. Le badge annonçait un sacré crossover, pour l'instant, il n'en est rien. Aucune explication ni apparition d'un des Watchmen. Ce récit bien trop expéditif est heureusement bien dessiné par le style efficace et puissant de Jason Fabok. Comme si ce tome n'était qu'une transition, le comics propose en exclusivité les 6 premières pages du récit de Geff Johns: Doomsday Clock... et cette fois, les Watchmen sont bien de retour !