L'histoire :
Blade Wilson, Grant Emerson et Daniel Cassidy sont en mission… une mission bien spéciale : trouver le seul puits de Lazare encore intact et que les vampires n’ont pas détruit. Pour cela, ils rentrent dans des grottes sombres des Alpes Suisses. Leur objectif est particulier mais pourrait changer la face de la guerre : Deathstroke veut ressusciter Batman ! Ils arrivent enfin au puits après avoir erré pendant plusieurs heures pour trouver leur chemin. Mais l’expédition est loin d’être terminée : Azrael est devant eux et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a les crocs ! Et il n’est pas seul puisque Aztek est là aussi pour en découdre. C’était en fait un piège puisque les vampires ont laissé le puits intact pour attirer les humains assez fous pour s’y rendre. Le combat commence et il est extrêmement violent. Blue Devil est très vite submergé par la puissance d’Aztek et elle se prépare à l’achever mais Blue Devil ne se laissera pas mourir pour rien et il compte bien se débarrasser d’Aztek. Mais l’équipe de Deathstroke va-t-elle pouvoir lutter contre Azrael ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les super héros DC devenus vampires… Voilà l’idée qui tend cette nouvelle série. Et si l’on était un peu sceptique sur le démarrage, il faut reconnaître que la mayonnaise sanguinolente prend plutôt bien à la longue. C’est même le contraire de « »son petit frère », la série DCeased, car ici, ce n’est pas le début qui est tonitruant puis finit en eau de boudin de zombies mais c’est bien l’inverse avec une suite très accrocheuse. On passe du climat de paranoïa où on ne sait pas qui est vampire et qui ne l’est pas à un récit survival des plus efficaces. En effet, Alex Paknadel et Matthew Rosenberg (qui prennent la relève de James Tynion IV) multiplient les trouvailles audacieuses et font preuve d’une grande ingéniosité pour tenter de relancer le récit. Il faut dire que les vampires dominent presque tout alors comment lutter contre eux ? Il fallait donc un plan complètement dingue et quasi suicidaire pour espérer retrouver l’ancien monde. Dingue et suicidaire ? Ce sont des adjectifs pour John Constantine et, parmi l’immense galerie de personnages morts et non morts, on est bien content de voir que le sorcier cabotin a un rôle important à jouer. On revient parfois en arrière sur des zones « d’ombre » liées aux vampires, comme autant de mini séries qui prolongent la principale. Côté graphisme, on change d’artiste et c’est Pasquale Qualano qui prend les crayons. Un choix audacieux là aussi puisque son style en noir et blanc avec quelques touches de rouge se rapproche du style manga. Même si certains personnages ne sont pas toujours bien identifiables, le visuel est de toute beauté et nous plonge dans une ambiance délicieusement gothique. Vous reprendrez bien un peu de sang frais pour le tome 3 à venir ?