L'histoire :
Cet album contient quatre récits :
- Mort à crédit : engagés par un mystérieux contracteur basé à Gotham City, les Secret Six sont chargés de retrouver et de ramener une dénommée Tarantula, une aventurière qui aurait un item mystérieux – une carte – en sa possession. Si l'équipe s'acquitte sans peine de cette tâche, les choses se compliquent quand un certain Junior, être malveillant et terreur de la pègre, semble s'intéresser au plus près à la carte et met la tête de chaque membre de l'équipe à prix, à hauteur de dix millions. Commence alors une course poursuite mortelle entre San Francisco et Gotham City...
- Sortie en couples : Entre deux missions, l'heure est à la détente avec une sortie en coupes pour Deadshot, accompagné de Jeannette, et de Scandale qui sort avec une danseuse lui rappelant étrangement K.O. La seule règle à respecter: personne ne doit mourir. Plus facile à dire qu'à faire...
- Dette de Sang : En l'absence de Batman, Bane, Catman et Ragdoll viennent à la rescousse d'un riche couple dont la fillette est sur le point d'être kidnappée. Les Secret Six mettent les ravisseurs en déroute
- L'Île du Diable : Les Secret Six sont embauchés par un certain M. Smyth qui les engage pour amener le contenu d'une caisse jusqu'à l'Île du Diable, un lieu où il semble mener un sordide projet à son terme. L'avion de l'équipe se fait descendre près de sa destination et les Secret Six vont vite réaliser à quel point ils auraient mieux fait de refuser ce contrat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome se terminant de manière tragique avec la mort d'un de leurs membres, les Secret Six poursuivent leurs aventures de plus belle en s'engageant cette fois sur la piste d'un artefact recherché par tous les vilains de la planète (la révélation de sa nature est d'ailleurs un des points d'orgue du premier récit). On retrouve notre sympathique équipe de super-baltringues (une sorte de Suicide Squad dénuée de tout caractère officiel) dans une série de 4 récits où l'auteur, Gail Simone, s'en donne à cœur joie. Autant être prévenus, on entre ici dans le temple de la punchline et des personnages féminins « balèzes » et ces Secret Six nous offrent des histoires bourrées d'action et de bravado, rivalisant sans peine avec les meilleurs actioners à pizzas des années 90. Côté dessin, Nicola Scott assure toujours autant et les artistes de passage comme Carlos Rodriguez, Amanda Gould ou Javier Pina prennent sa relève sans peine aucune. Seul bémol : de nombreuses évolutions et notamment l'arrivée de Bane dans l'équipe ne sont expliqués que dans des séries tierces, rendant ainsi la compréhension en passant du premier au second volume un peu difficile. Une très chouette série qu'il serait dommage de rater, en particulier pour les fans du genre.