L'histoire :
Contre toute attente, il s’avère que Deathstroke est vivant après avoir voulu tromper la mort en remontant dans le temps dans le seul but de modifier sa destinée. Il se réveille alors avec un cas de conscience inédit, lui qui a voulu vaincre la mort et toucher Dieu de prés. Le voilà maintenant en pleine lumière, appréciant la chaleur du soleil, lui, l’homme de l’ombre, l’assassin le plus efficace sur terre. Il vient de trouver la foi et celle-ci lui demande maintenant de se tourner vers le bien. Il rend visite à Tanya, après s’être servi d’elle, il souhaite se faire pardonner ou du moins qu’elle lui accorde son pardon. Il lui cite les écritures, elle qui est de confession chrétienne. Elle doute de cette soudaine rédemption mais accepte le cadeau de Deathstroke, un jeune chiot dans sa cage. Un peu plus tard, Slade attend son fils à la sortie d’une petite église. Le même fils qu’il a voulu tuer quelques temps auparavant. Slade poursuit son recrutement, il est un nouvel homme. Il propose donc à ses propres enfants de développer leur pouvoir, d’apprendre, il va les former et ensemble ils vont créer Défiance, un groupe de super héros destiné à aider l’humanité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les auteurs Christopher Priest, Carlo Pagulayan et Diogenes Neves, poursuivent les aventures du plus grand assassin optimisé que la terre n’ait jamais portée : Slade Wilson, plus connu sous le nom de Deathstroke. Avec leur série « Rebirth », consacrée à la renaissance de ce personnage atypique, on suit donc son évolution positive vers le bien. Ce quatrième tome composé de quatre chapitres développe d’abord le côté rédempteur du personnage complexe de Deathstroke et les raisons qui vont le conduire à diriger le projet « Défiance » mis en place par son ex-femme Adeline et Wintergreen. Parallèlement à cela, on découvre la composition de ce groupe de super-héros, sachant que chacun des personnages possède une histoire propre souvent liée à celle de Deathstroke. La mise en image de Carlo Pagulayan et Diogenes Neves est optimale. Leur graphisme réaliste ultra dynamique donne un rythme en adéquation avec la structure du scénario. Le découpage du récit est accrocheur, il ne perd pas le lecteur dans des situations trop confuses passant du coq à l’âne voire d’un personnage à l’autre. La conclusion reste intéressante : elle promet une suite complexe qui risque de mettre à mal le projet Défiance,voire le côté rédempteur de Slade Wilson...