L'histoire :
Dormant paisiblement sur la banquette arrière de la voiture, Grant se fait projeter violemment à terre par son père. Alors que son petit frère l'aide à se relever, Slade ordonne aux deux garçons de prendre leur équipement pour aller chasser. Grant est en colère car son père est absent des mois durant et lorsqu'il réapparaît il ne fait que coucher avec sa mère et les battre. Le garçon court alors dans les bois enneigés mais après une petite course, tombe nez à nez avec un ours. Alors que l'animal se jette sur lui, un coup de feu résonne. C'est Slade qui vient de tirer au fusil et d'éliminer l'instant suivant la bête. Alors qu'il sermonne son fils aîné, un homme arrive dans son dos. Il s'agit de Wintergreen qui est venu le chercher. Ensemble, ils doivent repartir en direction du Kurak pour y revoir le colonel. Avant de s'en aller, Slade sort sa lame et part tuer les oursons, il ne doit pas être trop cruel...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si Deadpool est l'un des héros de comics les plus populaires (en provenance de chez Marvel), il n'aurait jamais existé sans Slade Wilson alias Deathstroke (venant quant à lui de chez DC Comics). En effet, Fabian Nicieza et Rob Liefeld se sont très fortement inspirés de ce dernier pour le mercenaire disert. Ces dernières années, celui qui est aussi un professionnel du meurtre, sans humour par contre, s'est fait une place dans le cœur des lecteurs , grâce notamment à ses aventures en comics depuis l'ère New 52 mais surtout son apparition dans la série télévisée Arrow. Forcément, l'éditeur profite de Reibrth, un nouveau cycle dans l'histoire de ses personnages, pour lancer Deathstroke Rebirth. C'est le scénariste Christopher Priest, célébré notamment pour son run sur Black Panther, qui se charge de raconter les nouvelles péripéties du mercenaire tout en évoquant le passé de Slade. Si la narration n'est pas toujours d'une grande fluidité, elle n'en reste pas moins intéressante et permet notamment à l'auteur d'offrir des séquences étonnantes et spectaculaires. L'ensemble se veut divertissant tout en rendant au maximum possible charismatique le héros. Bien que doté d'un caractère très dur, il n'en reste pas moins fascinant. Côté dessin, Carlo Pagulayan, Joe Bennett et Larry Hama livrent des planches très correctes. Elles manquent peut être parfois d'un peu de lien entre les styles des artistes mais cela n'est pas trop choquant. Si vous appréciez le personnage de Deathstroke, cette nouvelle série est à ne pas rater.