L'histoire :
Xiaolan, la représentante du peuple de Mao, exige la convocation de l'assemblée des nations au plus tôt. La jeune femme transcende son peuple et annonce que si elle meurt, la guerre aura lieu. La réunion se tient au Mur, dans l'Armistice, un territoire neutre et partagé par toutes les nations. Là-bas, Xiaolan retrouve les représentants des autres nations comme l'Union, le Royaume, la République du Texas ou la Nation infinie. Xiaolan souhaite évoquer un sujet d'importance, celui de la guerre que vont se livrer leurs nations, celle opposant les Elus aux Justes. Certains, dans l'assistance, comme le Président Burkhart ont du mal à comprendre de quoi il s'agit. Des tensions apparaissent au sein de l'assemblée, certains réclament même de signer un pacte de non-agression. Soudain, une explosion retentit. Un des membres de l'assemblée est mort, le haut du corps totalement détruit. De son côté, le Président Burkhart saigne par tous ses orifices. Son bras droit, Solomon, tue alors un des représentants de la Nation infinie, provoquant ainsi le début d'un conflit...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le western fantastique de Jonathan Hickman et Nick Dragotta se poursuit dans un troisième volet qui marque quelque peu le pas dans l'avancée de l'histoire. Dès les premières pages, nous voyons Xiaolan solliciter les autres chefs d'Etats pour annoncer la guerre à venir. C'est donc un volet tout en tension et qui se veut annonciateur de rebondissements ambitieux par la suite. Jonathan Hickman élabore toujours son récit de façon très structuré mais à force de multiplier les personnages et les intrigues, il perd parfois un peu de son impact. Le scénariste ne ménage par contre aucun de ses protagonistes et nous pouvons le voir avec Mort et ses compagnons qui se confrontent à moult épreuves. Le récit reste exigeant et demande de bien se remémorer les événements précédents pour que l'on puisse pleinement en profiter. L'atmosphère atypique d'East of West est toujours aussi envoûtante et les dessins de Nick Dragotta y sont vraisemblablement pour quelque chose. Son approche originale et son design particulier apportent à la série une empreinte visuelle unique. Ajoutons à cela que la colorisation de Frank Martin Jr intensifie un peu plus cette qualité. Préparant le terrain pour du futurs rebondissements, Jonathan Hickman et Nick Dragotta offrent aux lecteurs une transition habile.