L'histoire :
Mardi 9 décembre 2003, le maire de New York, Mitchell Hundred, est dérangé chez lui par son assistante Candy. Celle-ci a reçu un appel la veille exigeant une audience privée avec celui qui fut la Grande Machine. Il s'agit du Pape Jean-Paul II mais ce dernier est si malade qu'il ne peut se rendre aux U.S.A.. Mitchell hésite, il ne doit pas sortir du pays sans accord de l'O.N.U. et cette visite prendrait forcément une tournure politique. Le maire décide d'évoquer ce voyage avec le père Zee puis avec son garde du corps et ami Bradburry. Mitchell a fait son choix et annonce à ce dernier qu'il va l'accompagner au Vatican ! Pendant ce temps, des russes rencontrent de jeunes chercheurs japonais qui sont parvenus à piloter un rat sur lequel un composant électronique a été greffé. Ils espèrent s'emparer de cette technologie afin de contrôler Mitchell et d'assassiner le Pape !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour certains, la conquête du pouvoir est l'objectif d'une vie et pas forcément pour de nobles raisons. Venant de la vie-civile et ancien super-héros, Mitchell Hundred veut à tout prix régler les problèmes des new yorkais et comme dans toute ville, les ennuis arrivent toujours lorsque l'on s'y attend pas. Pour ce quatrième opus, le scénariste Brian K. Vaughan va mettre notre héros en face de deux situations fort différentes. La première va être celle du questionnement quant à la foi en un Dieu et la seconde interroger sur le détournement que peuvent avoir nos actes passés. Mêlant toujours des scènes d'action, de politique et des extraits du passé des différents personnages, nous suivons avec un intérêt toujours aussi immense les exploits de Mitchell. Brian K. Vaughan va aussi octroyer au commissaire Angotti un épisode entier, tout comme à Wyllie le fidèle bras-droit du maire. Cela permettra aux lecteurs de mieux comprendre les motivations de chacun et s'attacher un peu plus encore à un casting riche en personnalités. Il est aussi amusant de voir que le dernier chapitre de ce quatrième opus mettra en scène Tony Harris et Brian K. Vaughan dans un épisode méta à souhait. Le scénariste s'amuse d'ailleurs de celui-ci de manière très drôle. Les dessins de Tony Harris sont toujours très convaincants et les teintes parfois hallucinées de JD Mettler apportent un supplément d'originalité à ce Spin City super-héroïque. Encore et toujours aussi excellent !