L'histoire :
Pour sa dernière conférence de l'année 2004, le Maire de New York, Mitchell Hundred, marque une fois encore les esprits. Point de nouvelle Loi polémique cette fois-ci, juste une annonce de sa non représentation aux futures élections municipales et ce, malgré une popularité très haute. Mitchell compte relancer le système scolaire et profiter des derniers mois pour augmenter les prélèvements des plus riches citoyens. S'il ne parvient pas à inverser la tendance, il est prêt à ne plus mettre un pied dans sa ville. De leur côté, Kremlin et January attendent qu'un mystérieux allié entre en scène pour déstabiliser Mitchell. Cela ne tarde pas puisqu'alors que Bradbury effectue son footing, il voit une femme se faire agresser. Il intervient mais tombe en fait dans un traquenard. La fausse victime n'est autre que Suzanne Padilla. Elle souhaite en savoir plus sur une certaine boîte blanche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toutes les bonnes choses ont une fin et Ex Machina n'échappe pas à cette règle. La série de Brian K. Vaughan a su nous enthousiasmer avec le quotidien d'un Maire pas comme les autres : Mitchell Hundred. Ce super-héros reconverti en politicien avait la volonté de tout changer pendant son mandat, loin des autres formations politiques et donc non assujetti à d'éventuels lobbies. Les thématiques proposées par le scénariste ont fait mouches à chaque fois : mariage homosexuel, censure dans l'Art, guerre en Irak, racisme, etc. Pour ce dernier album, Brian K. Vaughan nous a préparé un véritable feu d'artifice. Tout d'abord, il recoupe les trames touchant à l'Illustre Machine et donc les liens entre Kremlin et Mitchell. Bien évidemment, l'histoire est connectée à des sujets politisés. En jouant sur un fil permanent, l'auteur ne tombe jamais dans l'excès et sa finesse d'écriture est une fois de plus remarquable. Les secrets se lèvent, les rebondissements sont nombreux et enfin, la conclusion est réussie. En effet, alors que l'on aurait pu craindre une sortie en demi-teinte, Ex Machina a su jusqu'au bout tenir ses promesses. Tony Harris est malheureusement un peu moins en forme que d'habitude et montre quelques signes d’essoufflements par moment. Cela ne gâchera pas votre plaisir de lecture, on vous l'assure ! Un incontournable du catalogue Vertigo !