L'histoire :
Gepetto a longtemps dirigé un Empire qui s'étendait sur d'innombrables mondes. Dans le rang de ses armées, il y avait un groupe de sorciers de combat expérimentés : les Encoffreurs. Leur mission était simple puisqu'ils devaient enfermer toute créature magique n'obéissant pas à l'Empire. Dieux, monstres, djinns et autres bizarreries furent coincés dans des coffres et ce des siècles durant. Si Mister Dark en sortit suite à l'aide de deux aventuriers, il ne fut que le premier puisque par la suite, ce furent tous les coffres qui s'ouvrirent brusquement. Certaines créatures, une fois libérées, se mettent alors à chercher un conteneur pour y héberger leur âme. L'une d'elle s'est trouvée un hôte peu commun puisqu'il s'agit de Rose Rouge. Cette dernière ne se conduit dès lors plus du tout de la même façon. Elle réunit des troupes et s'apprête à lancer ses troupes sur Fableville...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fables fait partie des séries majeures initiées chez Vertigo dans les années 90. Après tant d'années à nous surprendre et nous passionner avec ses aventures mettant en scène des héros de fables ou de légendes, le scénariste Bill Willingham a choisi d'offrir à ses fans une conclusion réfléchie et qui ne frustrerait aucun d'eux. Pour cela, l'auteur reprend les différents fils narratifs qu'il a imaginés depuis le début de la série et les termine un par un. De manière très maline, Bill Willingham glisse tous ses éléments à travers une nouvelle trame où l'on assiste à la naissance des tensions entre les deux sœurs Rose Rouge et Blanche Neige, tensions qui vont conduire à une nouvelle confrontation. Cet habile clin d'œil au début de la série trouvera à coup sûr une conclusion dantesque par la suite. Bill Willingham parvient en outre à satisfaire les exigeants avec un sens du rythme et une imagination hors normes. En plus, il ménage son histoire avec moult rebondissements dont certains vont remettre en cause une partie de la mythologie qu'il a mise en place depuis le début. Il s'appuie en plus sur le travail d'orfèvre de Mark Buckingham et de ses alliés aux crayons. Vivement la fin !