L'histoire :
Le 11 décembre 2013, à Central City, Barry Allen est dans son laboratoire lorsqu'un orage gronde à l'extérieur. La foudre tombe sur le bâtiment le touchant lui et les produits qu'il manipulait. Neuf mois plus tard, il sort du coma et comprend que le tonnerre n'était pas naturel, mais dû à l'explosion d'un accélérateur. C'est l'équipe scientifique à l'origine de cette machine qui a soigné Barry. Ce sympathique trio composé de Cisco Ramon, Caitlin Snow et du professeur Harrison Wells aide le malheureux patient à s'habituer à ses nouvelles capacités. En effet, depuis qu'il s'est réveillé, Barry constate qu'il peut courir vite, très très vite ! Plus tard, alors qu'il reprend du service au sein du service scientifique de la police de Central City, Barry retrouve le lieutenant Joe West, l'homme qui l'a recueilli lorsque son père fut arrêté pour le meurtre de sa mère, ainsi que sa fille Isis, dont il est secrètement amoureux. Voulant mettre ses pouvoirs aux services des gens, Barry Allen devient Flash, le super-héros de Central City.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditeurs comme DC Comics ou Marvel aiment soutenir les adaptations en série télé ou au cinéma de leur héros par le biais de comics. Après un album sur Arrow qui complétait les deux premières saisons avec des scènes étendues ou des histoires inédites sur le petit écran, Urban Comics sort à présent dans la langue de Molière un recueil basé sur le même principe autour de Flash. De nouveau, nous avons droit à une aventure inédite. L'histoire débute par une sorte de gros résumé du début de la série avec l'acquisition des pouvoirs de Barry Allen, la mise en place de ses amis puis ensuite l'apparition d'ennemis. Si le récit s'étendant sur 4 épisodes n'est pas foncièrement très ambitieux, il reste suffisamment correct pour égayer les amateurs de la version télévisuelle. Malgré des ellipses omniprésentes, le dessinateur Phil Hester, un artiste qui nous a emballé sur la saga Ant-Man écrite par Robert Kirkman, réalise des planches sobres et très efficaces. Loin d'être incroyable, cette aventure plaira aux fans les moins regardants. L'album inclut en sus un autre chapitre dessiné (assez bien là encore) par Marcus To où Flash croisera la route d'une blonde bien connue des amateurs des séries CW. Enfin, Urban Comics a la bonne idée de présenter un épisode phare de Flash illustré par le légendaire Carmine Infantino. Moins superficiel qu'Arrow et assez peu cher, cet ouvrage, destiné à priori à un large public plus qu'aux acharnés des séries 52, remplit son office.