L'histoire :
Barry a perdu sa mère. Assassinée. Et il ne sait toujours pas qui a commis cet acte qui a bouleversé sa vie à jamais. Et comme si ça ne pouvait aller plus mal, son père est accusé du meurtre ! Depuis, il travaille sans relâche. Certainement pour oublier la douleur qui le ronge mais aussi pour prouver l’innocence de son père. Alors qu’il est dans les bureaux et qu’il reçoit un message d’invitation de la délicieuse Iris, un éclair aveuglant frappe les vitres et Barry hurle de douleur, touché par la foudre. Il reste dans le coma pendant quelques temps mais à son réveil, une drôle de surprise l’attend : il se découvre une vitesse exceptionnelle... anormale ! Il n’a jamais couru aussi vite. Tant et si bien qu’à chaque fois qu’il court, ses chaussures s’usent en quelques secondes. Il faut donc réfléchir pour améliorer sa tenue et il trouve des bottes bien plus résistantes. Grisé par cette faculté hors du commun, il essaie d’aller plus vite encore. Le résultat dépasse ce qu’il aurait pu imaginer. Mais il se retrouve dans un monde qu’il ne reconnaît plus. Des hommes en cuirasse verte arrêtent des passants et tout semble triste et détruit. Alors que les gardes se rapprochent de lui, un homme à la tenue rouge bardée d’un éclair intervient pour le sortir de là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Flash est encore loin de la ligne d’arrivée ou tout du moins dans sa version Rebirth. Pas moins de neuf tomes (et encore d’autres en prévision) que Barry Allen court après les ennuis et les ennemis. Cette fois, dans ce tome neuf, Joshua Williamson et Howard Porter rendent hommage aux origines du personnage en reprenant ses débuts. Une belle aventure, sans fioriture ni esbroufe. On vise avant tout l’efficacité et le plaisir d’une narration fluide et animée avec un gros super-vilain à la clef : la Tortue. La présence de l’antithèse de Flash (un homme lent et maléfique) amène à des réflexions intéressantes sur le multivers et la force véloce tout en ajoutant une bonne dose d’actions. Le deuxième récit est un peu moins bon, tant il est complexe et ambitieux. Trop de personnages, trop de super-vilains, de complications dans la force véloce et de blablas un peu balourds. Le pauvre Flash va devoir faire face à la fois aux Lascars, à Hunter Zolomon et à un Flash noir, sans compter ses soucis amoureux avec Iris et ses disputes avec Wally. Du coup, le tout passe beaucoup trop vite même si c’est le super pouvoir de Flash ! La série garde toutefois la juste carburation grâce à un graphisme attrayant de Howard Porter. Mais s’il y a un vrai éclair de génie, c’est bien dans le graphisme de Rafa Sandoval. Son travail est sublime de beauté avec des corps majestueux, des planches rythmées et un trait d’une élégance rare. Reprenant l’event Doom War, la fin annonce du lourd avec les terribles Lascars. Mais quand donc s’arrêtera l’inarrêtable Flash ?