L'histoire :
Barry Allen travaille sur une scène de crime éprouvante, lui rappelant le meurtre de sa propre mère. Soudain, il ressent un malaise lié a des perturbations de la Force Véloce et ce, jusqu'à avoir des visions. C'est au cours d'une de ses patrouilles qu'il va être confronté à une nouvelle apparition. Cette fois-ci, il comprend et se souvient de cette silhouette : Wally West. Le simple fait de se souvenir de son nom fait revenir dans cette réalité l'ancien Kid Flash ainsi que de nombreux souvenirs jusque là perdus. Mais qui a pu faire en sorte que le monde oublie l'existence de Wally ? Le mystère reste entier... Tandis qu'il déjeune avec Iris West et son neveu, le Wally de cet univers, le héros se retrouve contraint d'intervenir sur un incendie alors que son collègue l'inspecteur Heat est pris dans une fusillade provoquée par des hommes en armure. Le policier est a deux doigts d'être abattu quand Flash arrive sur les lieux. Il n'a pas le temps de sauver son ami que ce dernier est frappé par la foudre ce qui le dote de facultés bien connues du bolide....
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Partant sur une trame somme toute assez classique, Flash Rebirth impose un rythme mesuré pour une mise en place qui stimule la curiosité et donne donc envie d'aller voir plus loin. Ce nouveau départ va permettre de découvrir la suite des aventures de Barry Allen mais aussi de savoir ce qu'était devenu Wally West depuis sa disparition des suites des événements de Flashpoint. Le souci est qu'en avançant dans la lecture de ce nouveau départ, ce Rebirth, on ne trouve pas franchement grand chose de neuf sous le soleil de la Force Véloce et pire, ça sent presque le déjà vu ! Il y a d'ailleurs de vrais points communs avec le lancement du Flash des New 52 (l'ère narrative précédente) que ce soit en terme de narration ou même dans les liens que Barry développe avec son entourage. Pourtant l'idée de base ouvrait pas mal de possibilités mais force est de constater que Joshua Williamson (Birthright, Nailbiterà retombe dans certains poncifs propres aux bolides de DC Comics. C'est l'italien Carmine Di Giandomenico qui se charge majoritairement de l'illustration de ce premier album, Neil Googe et Felipe Watanabe n'assurant chacun qu'un chapitre. Le trait de l'artiste est dynamique sans être fouillis permettant une lecture fluide de l'action tout en n'étant pas pour autant simpliste. Ses représentations de la Force Véloce sont même assez belles et ses arrières-plans restent riches et agréables. On peut dire que ce Flash Rebirth ne bouscule pas le monde du comics même si sa lecture reste tout à fait plaisante. Il va falloir passer la seconde parce qu'à ce rythme, on risque de retomber dans les travers de la série précédente...