L'histoire :
Nous sommes au XXVème siècle : le musée de Flash vient d'être attaqué et une bonne partie de l'aile est détruite. Les caméras de surveillance ont été neutralisées elles aussi mais un policier dit avoir vu un Flash dehors, peu de temps avant les faits. Les enquêteurs trouvent d'étonnants indices : ils ont repéré des particules d'Eobard Thawne dans l'air ! D'autres forces se trouvent également dans l'aile Wally West. L'agent des cours temporelles fait son rapport à un homme encapuchonné de la tête aux pieds. Quand l'enquêteur révèle ses doutes, le mystérieux chef lui rappelle qu'il a une mission bien précise. Il doit connaître les circonstances de la mort de Thawne. Il a d'ailleurs des informations à ce sujet : une arme à été trouvée et elle appartiendrait à la journaliste Iris West. Comment a-t-elle pu venir au XXVème siècle et commettre un tel acte ? Le puissant commanditaire déploie alors son armée et envoie tous ses hommes dans le passé. Il a même créé des super-héros qui ressemblent aux lascars. Son plan est simple et infaillible : pousser les différents Flash à se faire la guerre !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Flash ne s'arrête jamais mais cette fois, la version Rebirth part dans tous les sens. On le sentait venir et la couverture le confirme : il va y avoir des tensions entre Barry Allen (l'actuel Flash) et Wally West (l'ancien Kid Flash). Joshua Williamson va tordre l'univers Flash par tous les bouts possibles et imaginables avec un rendu plutôt abracadabrantesque. Force véloce, voyages dans le futur, identités perdues et retrouvées : le scénario est vraiment alambiqué pour au final, créer une seule idée facile et racoleuse à savoir un combat entre les deux Flash (voire un peu plus). Ajoutez à cela le retour de Thawne venu du futur et on atteint les sommets. Le scénario donne des situations grotesques et des dialogues particulièrement ridicules du genre : «je t'ai fait du mal dans ton passé pour que ton futur s'améliore et que tu deviennes un autre homme» ou encore «Vivre dans le futur m'a appris à reconnaître les torts de mon passé». Tout va beaucoup trop vite et même si l'on est dans le thème avec notre super-héros ultra rapide, rappelons-nous de l'adage de La Fontaine : «rien ne sert de courir, il faut partir à point». L'action décolle mais on en oublie le scénario, qui n'a vraiment aucune épaisseur ni crédibilité. Même les disputes incessantes entre Barry et Wally, qui sont censées être des moments forts, sont aussi irritantes qu'une chamaillerie entre ados. Scott Collins et Howard Porter font pourtant du bon boulot au dessin avec des scènes d'action spectaculaires et enlevées. Mais ce tome de Flash Rebirth est à oublier très vite...