L'histoire :
C'est l'été à Londres et la chaleur se fait étouffante. John Constantine se ballade en compagnie de son pote Chas. Tous les deux se rendent chez l'oncle du second. Alors qu'ils entrent, ils tombent sur le corps sans vie de l'homme. La journée devait être belle, elle s'est obscurcie d'un coup. Plus tard, John accompagne Chas à l'enterrement. C'est son ami, normal qui le soutienne. Alors que tout le monde quitte le cimetière, Constantine remarque que plusieurs hommes sont en train de déterrer le cercueil de l'oncle de Chas. Tous les deux courent alors pour stopper cela mais, après quelques coups échangés, ils sont mis à terre. Heureusement, Chas a pu obtenir une information d'un de ses types : Stokesley. Il s'agit d'une petite ville du nord de l'Angleterre. John et Chas prennent la voiture et se rendent là-bas. Une fois sur place, ils découvrent un bâtiment bien gardé. Pour y pénétrer, ils se glissent dans l'un des camions et découvrent de nombreux cadavres sous une bâche. Que peuvent-ils bien en faire, à l'intérieur ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec sa série Garth Ennis présente Hellblazer, Urban Comics satisfait les fans du héros John Constantine et ceux du scénariste irlandais. Cette seconde intégrale contient une vingtaine d'épisodes parus dans les années 90. Après une première salve où le détective du paranormal a lutté contre la mort, il pourrait s'attendre à vivre des jours heureux. Il n'en est rien puisque lorsqu'il accompagne gentiment un ami, la mort est au bout. Garth Ennis se complaît à maltraiter son héros, et ce pour le plus grand malheur des démons que celui-ci risque d'affronter. Par la suite, vous retrouverez quelques moments forts comme la présence de Swamp Thing dans une histoire plus longue qui secouera encore un peu plus la vie de John. Si le fantastique et l'horreur sont là, Garth Ennis insiste surtout sur les relations humaines et notamment celle du couple que forme Constantine avec Kit. Souvent juste et émouvant, son récit est toujours très bien écrit. Au sommaire de cette intégrale, nous retrouvons Steve Dillon et William Simpson. Leurs styles diffèrent pas mal mais qu'importe, le plaisir de lecture est là. Ne passez pas à côté de cette bien jolie collection !