L'histoire :
A Gotham, les rumeurs se répandent très vite. Dans le milieu de la pègre, les criminels disparaissent les uns après les autres. Méthodique et appliqué, l'assassin se fait surnommer Mr Murmure. Chaque meurtre est précédé d'un mot à destination de la future victime. Un des mafieux de Gotham, en découvrant le message à son attention, prend peur. Il y a des années, il a participé à l'élimination de ce Murmure. Il n'est pas possible que ce dernier soit encore en vie. Effrayé, il choisit de briser les lignes en place et de solliciter l'aide de Batman, son ennemi le plus retors et justicier de Gotham. Pour cela, il met en place avec ses hommes de main un signal lumineux identique à celui du commissariat, mais la différence est que la chauve-souris est présentée à l'arrière. Le chevalier noir arrive et écoute les suppliques du mafieux. Batman refuse de le défendre mais à mesure que les cadavres se multiplient, son avis pourrait bien changer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection DC Signatures propose de réunir le run d'un auteur sur un titre. Le choix initial d'Urban Comics s'est posé logiquement sur Grant Morrison, l'un des scénaristes les plus appréciés des lecteurs. Alors que l'on suivait depuis le premier recueil les aventures récentes de Bruce Wayne et de toute la Bat-family, la collection devait se terminer avec un huitième volet. Face au succès populaire de cette initiative éditoriale, Urban Comics a choisi de compléter les 8 ouvrages par un autre volet, un épisode 0. En effet, Grant Morrison a écrit d'autres sagas du Dark Knight, dont le culte Arkham Asylum et la même année, il livra aussi avec Klaus Janson une histoire intitulée Gothique, dans laquelle on retrouve d'énormes prémices au long run qu'il effectuera dans la seconde moitié des années 2000. Ce tome 0 présente donc des chapitres assez étonnants où la pègre est traquée par un mystérieux assassin, alors même qu' elle était supposée l'avoir éliminé il y a des années. Son seul espoir se nomme Batman ! Malin et agréable, cette saga au graphisme un peu désuet, le trait de Klaus Janson reste très particulier et les couleurs ont assez mal vieillies, n'en reste pas moins remplie de charme. Les possesseurs des autres volets seront donc dans l'obligation de le (re)découvrir...