L'histoire :
Survivre n'est jamais chose facile. Batman le sait mieux que quiconque. Contrairement aux autres membres de la Ligue de Justice, il n'a aucun super-pouvoir et échappe souvent à la mort grâce à sa volonté inébranlable. Alors qu'il échappe de peu au plan du docteur Hurt, leader du Gant Noir, Bruce rentre au manoir, épuisé. Avant de se reposer, il veut savoir, avec Alfred, si son ennemi a été retrouvé ou pas. Le résultat est négatif. Durant trois jours, il se repose et à son réveil, Batman est convoqué auprès des membres de la Ligue de Justice. Un mystérieux tueur de Dieux œuvre depuis peu et avant que la situation ne dérape plus encore, ils doivent agir. Bruce observe la balle qui a été retrouvée dans le cadavre du Dieu. Il s'agit d'une balle magique. L'enquête de Bruce le conduit auprès d'un extra-terrestre, qui offre une résistance peu commune et parvient à vaincre le chevalier noir. Une défaite qui augure malheureusement de terribles épreuves à venir pour le justicier de Gotham...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste écossais Grant Morrison poursuit son long run sur le Dark Knight avec une quatrième intégrale plus complexe que les précédentes. Dans sa volonté d'offrir une histoire de grande ampleur et inédite, l'auteur s'est penché sur une période assez obscure de la continuité Batman, celle fantastique des années 50. C'est donc un récit ambitieux que Grant Morrison propose. Assez difficile d'accès, de prime abord, la lecture exige du lecteur une véritable attention pour en saisir toutes les allusions qui y sont glissées. Les plus anciens lecteurs seront aux anges et les néophytes auront la possibilité de comprendre tout cela grâce à la seconde partie de l'ouvrage appelée Le dossier noir. L'éditeur a en effet inclus les nombreux épisodes auxquels Grant Morrison fait allusion dans la première partie de l'ouvrage. Cette moitié vintage possède un côté vraiment atypique avec des récits un peu barrés et qui seraient plus proche d'unX-Files que des aventures classiques du Caped Crusader. Les dessins sont assurés dans la première partie par des artistes de renom comme Tony Daniel, Lee Garbet ou même Frank Quitely. Une pièce maîtresse dans le Batman de Morrison, mais un peu difficile d'accès.