L'histoire :
Oliver Queen est de retour à Seattle. Depuis quelques temps, des personnes totalement lambda le jour se déguisent la nuit et traquent ceux qu'ils considèrent comme des infectés. Ils se font appeler les Patriotes. Messages menaçant tagués sur les murs et incendies en nombre sont quelques uns de leurs méfaits. Le pire est sans nul doute le passage à tabac de leur victime. Oliver vient de passer une nuit des plus plaisantes avec Mélanie, mais celle-ci part, ne pouvant s'investir dans une relation sérieuse avec lui. Il y a six mois, un loup a attaqué plusieurs personnes dans un parc. Celui-ci a contaminé ses victimes d'un virus ancien et oublié que l'on connaît sous le nom de Lukos. Le problème est que la maladie se répand toujours un peu plus. Cela occasionne de nouveaux problèmes et seul Green Arrow peut intervenir pour les arrêter...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lancé discrètement aux débuts de l'ère Renaissance, Green Arrow a mis du temps à retrouver le premier rang des personnages DC Comics. Il aura fallu attendre que Jeff Lemire et Andrea Sorrentino prennent en main le titre et en fassent une lecture incontournable. Depuis le départ des deux artistes, la reprise n'est pas aussi bonne mais le fait que le nouveau scénariste, Benjamin Percy, ait fait parti de la liste des contributeurs à la série télévisée Arrow rassurer. Après un tome de mise en marche très correct, on sent déjà que la machine se grippe. Cet opus met en place des intrigues qui frôlent souvent avec la série Z. En effet, l'auteur part dans des directions, les emprunte puis rebrousse chemin pour au final, opter pour des choix souvent critiquables. La lecture n'est pas catastrophique mais on sent que Benjamin Percy manque encore d'expérience en terme d'écriture de comics. Souhaitant conserver une empreinte visuelle marquée et réaliste, DC Comics a eu une bonne idée de proposer à Patrick Zircher de prendre le relais d'un Sorrentino exemplaire. Malheureusement, celui-ci a du mal à tenir le rythme mensuel de parution et c'est Szymon Kudranski qui lui succède avec très peu de réussite. Les planches du polonais paraissent souvent bien mal finies. Un album clairement dispensable pour les fans de l'archer vert.