L'histoire :
À New York, dans les bureaux de Little&Winn, la Docteur Cale arrive d'un pas pressé dans le bureau de Calvin Winn, le chef du groupe de presse. Celle-ci n'est pas vraiment en joie car elle a engagé cette entreprise pour discréditer Wonder Woman, chose qui n'est guère le cas puisque les journaux mettent en permanence l'Amazone en couverture. Calvin justifie cela de manière très simple : ils se font toujours devancé par l'équipe de communication de Diana. Pour Cale, il ne fait aucun doute que Little&Winn a une taupe dans ses rangs et la cliente exige qu'elle soit trouvée au plus vite... Diana est au chevet de Vanessa, alias Silver Swan, lorsqu'elle voit la mère de cette dernière arriver. Le dernier combat menée par sa fille l'a laissé dans un état de santé inquiétant. Pendant ce temps, les Gorgones et la sorcière Circé se préparent à ramener Méduse et se venger de Wonder Woman...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À l'heure où Wonder Woman truste l'actualité avec la sortie au cinéma de son premier long métrage, Urban Comics en profite pour continuer la parution du run de Greg Rucka sur l'Amazone. Dans ce second ouvrage, l'héroïne va être opposée à des adversaires particulièrement retorses. La première est la docteur Cale, une femme très riche qui ne supporte pas que les médias et les gens s'extasient devant Diana, alors qu'elle devrait occuper cette place de par son parcours en forme de success-story. Sorte d'ersatz de Lex Luthor, elle ne parviendra pas à gagner aux yeux des lecteurs le rang de l'ennemi de Superman. Plus puissantes, les Gorgones vont refaire surface et offrir à Wonder Woman une lutte stratégique et violente. L'opposition est prenante et la conclusion de cet arc est assez marquant. Moins surprenante que dans le premier opus, l'histoire de Greg Rucka poursuite néanmoins l'exploitation des thématiques déjà mises en place précédemment. Cela se lit bien et reste toujours plaisant à suivre. Côté dessin, Drew Johnson se charge de la majorité des pages de cet opus. Son style alterne les bons et les moins bons aspects (les visages notamment). Les renforts (Stephen Sadowski, James Raiz et Sean Phillips) complètent bien l'artiste et permettent à l'album d'avoir une cohésion graphique certaine. Toujours intéressant.
