L'histoire :
Harley Quinn est de retour à Gotham City, dans un seul objectif : elle est en quête de rédemption. Mais il est difficile de se sentir chez soi dans un nouvel environnement, lorsque l'on est attaqué par des reptiles mutants sortis des égouts. Harley est prête à tout, et s'est même associée à Batman. Elle cherche à se faire pardonner, à réparer ses erreurs. Mais Gotham semble insensible, semble refuser l'idée de ce changement. Elle a beau se donner du mal pour changer, toutes les personnes qu'elle croise dans la rue continuent à la traiter de clown, à la voir comme une méchante pitoyable prête à se battre, comme une dégénérée. Lorsqu'elle rentre chez elle, elle constate quelque chose d'anormal avec sa fenêtre. Prête à en découdre, elle aperçoit une ombre. Batman s'est introduit chez elle. Il a eu vent de sa dispute avec Killer Croc. Il lui rappelle qu'il a besoin de pouvoir compter sur elle, qu'elle ne doit pas causer de nouveaux problèmes. Mais Harley le rassure, c'était un malentendu, et elle peut lui prouver qu'elle est de bonne foi. Elle dévoile au mur des photos, des points reliés entre eux : elle a commencé à établir une liste de tous ceux qu'elle a mis en rogne à Gotham, pour garder un œil sur eux. Batman voit bien qu'elle fait de son mieux pour ne pas replonger, mais il est appelé sur une affaire et s'éclipse. Harley veut vraiment l'aider. Elle décide de le suivre. Il s'apprête à tabasser un certain Kevin, qui travaillait pour le Joker. Elle le stoppe dans son élan : elle va s'en occuper, sans passer par la violence. Et elle pourrait bien découvrir en cet homme, une volonté partagée de rédemption.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nouvelle série autour de la célèbre Harley Quinn, avec au scénario Stephanie Phillips, et aux illustrations Riley Rossmo (qui a déjà travaillé sur des Harley Quinn, Batman ou encore des Justice League). Ils nous proposent un univers cartoonesque, qui rappelle la série animée Harley Quinn, avec un ton fidèle à l'héroïne, toujours aussi déluré et piquant. Le graphisme changera toutefois au sixième chapitre, en devenant plus classique et réaliste, avant de redevenir cartoon, mais illustré par d'autres auteurs que Riley Rossmo. Ce changement de ton est un peu déstabilisant, car toute l'intrigue a une continuité, et sans prévenir, alors que l'on est bien immergé dans un univers graphique, on bascule sur quelque chose de nouveau et de différent. Côté scénario, on délaisse la Harley Quinn super-vilaine, pour rencontrer une nouvelle facette du personnage. Consciente du mal qu'elle a fait autour d'elle, elle prend de nouvelles décisions et emprunte un tout autre chemin, celui de la rédemption. Mais si la jeune femme est prête pour un renouveau, la ville de Gotham ne l'est pas forcément, et les mentalités ont du mal à évoluer, à s'ouvrir à l'idée d'un changement de sa part, et elle continue d'être perçue comme une dégénérée soumise au Joker. Elle passera par différentes phases, parfois déterminée à changer, mais impactée par la vision des citoyens, elle se remettra en question. Peut-elle réellement changer ? Portée par son envie d'aider, elle décide de remettre en route ses talents de psychiatre pour aider les anciens clowns. A ses risques et périls...