L'histoire :
Sur une plage de Coney Island, Harley Quinn a découvert étendue Power Girl. Cette dernière n'est pas dans son état normal puisqu'elle est amnésique. Faisant toutes les deux équipes, elles vivent de drôles de péripéties les conduisant loin de la Terre. Alors qu'elles utilisent un anneau de téléportation pour retrouver leur planète, elles débarquent sur la Lune Hooad de la Galaxia Del Sombrero. Les deux jeunes femmes découvrent de nombreuses ruines. Dans une jungle, elles tombent nez à nez avec un petit être, un hobbit pour Harley, qui leur dit être Sleezox, le prince de Valeron. Il ne cesse de répéter qu'il est sexy et isolé. Power Girl et sa partenaire préfèrent tourner les talons mais leur nouvel ami ne veut pas les laisser partir et leur présente alors de quoi les faire rester : une gigantesque hydre affamée !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Visiblement, Power Girl manquait sévèrement à Amanda Conner et Jimmy Palmiotti puisque le couple a profité de la série Harley Quinn qu'ils scénarisent pour la remettre en scène. Alors que dans le second tome, ils envoyaient les deux héroïnes dans d'autres lieux, ils profitent d'une de leurs ellipses pour imaginer une aventure entière qui se serait déroulée entre deux cases. Nous découvrons donc tout ce qui a pu se passer pour Power Girl et Harley Quinn, et autant vous le dire, le duo Palmiotti-Conner, épaulé en plus par Justin Gray, nous livre un récit déjanté et bourré de références méta à souhaits. Entre les allusions à Star Wars ou au Seigneur des anneaux, il y a de quoi faire. L'histoire en elle-même est un joli prétexte à une succession de rebondissements qui sont majoritairement mis en scène par Stéphane Roux. Le français ne se charge pas entièrement des pages (dommage) et les autres dessinateurs, comme Moritat, rendent une copie correcte, sans plus. Un album dispensable dans l'idée mais incontournable pour les fans des deux séries scénarisées par Conner-Palmiotti.
