L'histoire :
Kara est désormais à Kahndak et elle s’entraîne avec Black Adam. Elle ne parvient pas encore à maîtriser correctement ses pouvoirs mais elle progresse de jour en jour. Pendant l’un de ces entraînements, ils sont dérangés par un serviteur qui annonce l’arrivée de Nightwing. Black Adam ne veut surtout pas que le monde sache que Kara est arrivée sur Terre. Il lui demande donc de se cacher et de l’attendre : il reviendra après son rendez-vous. Damian Wayne est direct, comme à son habitude. Il demande à Black Adam de rejoindre les troupes de Ra’s Al Ghul. Le maître veut rendre le monde meilleur et il aura besoin de toutes les forces possibles pour imposer sa vision de la nature et de l’humanité. Cependant, Black Adam n’est guère convaincu. Il n’interviendra pas dans cette guerre et il quittera encore moins son pays et son peuple. Il propose cependant l’hospitalité au jeune Wayne mais celui-ci a senti une présence lors de l’entretien avec le roi du Kahndak. Un micro bien placé lui apprend que Black Adam cache une jeune fille. Damian est intrigué et le soir, il parvient à rejoindre la mystérieuse inconnue au balcon de sa chambre. Les deux jeunes discutent de tout et de rien, mais Black Adam les surprend et il est furieux contre Nigthwing. Kara tente de les calmer mais elle montre sa puissance : Damian comprend qu’elle vient de Krypton…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le projet pharamineux d’Injustice, l’adaptation du jeu vidéo en comics, a été réédité en plusieurs intégrales volumineuses. Vient ensuite la deuxième partie d’Injustice et ce deuxième tome d’intégrale. Disons-le tout net : cet Injustice 2 est bien moins intéressant et convaincant que la première partie. Le tome 2 n’est guère plus passionnant que le tome 1 et ce, pour les mêmes raisons. On s’éloigne de plus en plus de la terrible confrontation entre super héros qui faisait tout le sel de ce projet, pour un retour plus classique et presque insipide de vilains méchants contre de gentils super héros. Pire : on évoque désormais les plus grands moments passés de la saga comme pour mieux souligner l’adage « c’était mieux avant ». Il y a tout de même quelques bons passages, comme les nouvelles aventures de Diana qui retrouve un peu de sa lucidité ou la lutte intestine dans la cité des Gorilles. Mais l’ensemble est globalement moyen, avec aucune trouvaille forte, ces mêmes trouvailles qui faisaient l’intérêt de la série au départ. En outre, les conclusions des différentes parties sont presque bâclées et rapidement expédiées. Dommage, vraiment, car le graphisme est encore au rendez-vous. On se délecte du travail ultra spectaculaire de Bruno Redondo, alliant dessins virils et finesse dans le trait. Le changement visuel avec Mike S. Miller pique parfois les yeux, notamment dans sa façon de représenter les visages féminins. Kara reste une belle super Girl mais il n’y a bien qu’elle qui est super dans tout ce remue ménage…