L'histoire :
Oliver Queen, alias Green Arrow, a perdu la vie, tué par nul autre que l'un de ses meilleurs amis : Superman. Dinah Lance, l'épouse de l'archer, s'est juré de venger son époux. Pour cela, elle commence par se rendre à la Arrow Cave où elle retrouve une invitée qui est surtout une ennemie : Harley Quinn. Les deux jeunes femmes se jettent l'une sur l'autre mais très vite la petite amie du Joker comprend que Black Canary a un réel souci : elle est enceinte ! Dinah l'interroge et apprend à son tour que Harley est aussi maman mais qu'elle a confié sa petite fille à sa sœur. Au même instant, sur Oa, Guy Gardner avertit les Gardiens que Sinestro est sur Terre et a pris parti pour Superman. Le pire est que les Green Lantern envoyés par Ganthet sur Terre sont sans nul doute morts. Sept mois plus tard, Dinah accouche d'un petit garçon tandis que Ganthet et des Green Lantern s'approchent à leur tour. Avec eux, se trouve leur arme la plus redoutable : Mogo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est sans aucune pression que le scénariste Tom Taylor a conçu l'histoire d'Injustice. Succès surprise pour l'éditeur, l'auteur a pu continuer à surprendre tout son monde en imaginant un récit toujours étonnant. Après une première saison très réussie, il nous tardait de savoir si l'ensemble serait toujours aussi frais. Les premiers épisodes consolidaient cette bonne impression et il ne restait plus que ce 4ème opus pour parachever ou non notre avis. Tom Taylor n'a pas écrit la meilleure histoire de tous les temps mais l'auteur a pleinement compris quels sont les marqueurs importants d'un bon récit. L'ensemble n'est jamais ennuyeux, l'action est très présente, les dialogues ne sont pas envahissants et surtout, la liberté de rebondissements impressionne toujours autant. Comment pouvait-on s'attendre à la mort de Green Arrow dans le précédent album ? Cette saison 2 était aussi marquée par les apparitions en nombre des Green Lantern et autres Gardiens de l'univers. Leur importance est plus que notable et la conclusion de cet arc les laisse dans un drôle d'état. De nombreux dessinateurs ont la charge de mettre en scène l'ensemble des péripéties. Heureusement, l'encrage de Julien Hugonnard-Bert parvient à conserver une certaine unité graphique. Toujours aussi plaisante à suivre, Injustice a tout pour devenir le plaisir coupable des fans de la continuité poussive de DC Comics et y verront là un défouloir régressif et parfois jouissif.
