L'histoire :
Des suites de l'opposition entre les Dieux de l'Olympe et le clan de Superman, tous les vilains emprisonnés ont été libéré de leurs geôles. Pour l'Homme d'acier, il est hors de question de voir tous ses efforts gâcher par les actes de Plastic Man. Il envoie donc ses hommes aux quatre coins du monde pour intercepter un maximum de criminels. De son côté, Wonder Woman hésite encore sur le camp qu'elle a choisi, mais sur les conseils de sa mère, elle accepte de retourner auprès de Superman. Dans les catacombes, près du cimetière du Père-Lachaise, les Lascars espèrent passés sous les radars mais tombent finalement sur Batman qui est venu leur proposer de faire équipe. Alors que les vilains sont progressivement arrêtés et que Superman est sur le terrain, il ne voit pas venir Doomsday qui fonce depuis l'espace sur lui. Superman combat violemment contre lui mais celui-ci est d'une puissance rare, dépassant celle qu'il avait affronté jusqu'ici...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne redira jamais assez combien Injustice a offert un divertissement inspiré et jouissif à ses débuts. Le scénariste Tom Taylor était parvenu à jouer avec les personnages mythiques de DC avant de laisser la main à Brian Buccellato. Ce dernier s'est complètement raté et a multiplié les erreurs d'écriture, faisant perdre tout ce qui restait de l'attrait de la série. Après une quatrième année catastrophique, allait-il retrouver l'inspiration ? Si cette fois-ci, le camp de Superman n'affronte pas des Dieux, il va affronter des ennemis surpuissants mais bien plus classique. Si dans le fond, l'idée peut sembler adéquate, c'est dans la forme que Brian Buccellato se rate. Les rebondissements ne fonctionnent pas et on a même tendance à les trouver inexistant. Le scénariste cible mal les enjeux de son histoire et ne fait que rendre insupportable la lecture de cet opus. Côté dessin, Bruno Redondo, l'une des valeurs sûres depuis le début de la série, est bien peu présent. Mike S. Miller essaie de combler mais entre une qualité d'encrage laissant à désirer et des remplaçants peu concernés, l'expérience de lecture se fait désastreuse.