L'histoire :
Superman veut à tout prix retrouver Batman et en finir avec cette guerre. Son entourage n’est pas inquiet mais lui connaît bien Bruce Wayne : il sait très bien qu’il ne s’arrêtera pas là. Hal Jordan revient de sa mission mais il n’a toujours rien trouvé. Superman est agacé et le ton monte entre les deux hommes. Hal commence à détester ce qu’est devenu son ami et il ne supporte pas l’idée qu’il devienne un simple soldat devant obéir aux ordres du chef suprême. Robin, de son côté, veut également retrouver Batman. Il est persuadé qu’il finira par le débusquer et lui seul pourra mener cette tâche. Cyborg n’est pas vraiment impressionné par son discours qu’il prend pour de l’arrogance. Pendant ce temps, Bruce est bien terré en Alaska. Il réfléchit depuis plusieurs heures. Alfred lui apporte le repas mais il refuse de manger. Son majordome reste sur place tant que son maître n’a pas entamé son dîner ! Après avoir mangé, Bruce reçoit une bien étrange visite. C’est d’ailleurs pour cela qu’il réfléchissait aussi profondément. Arès est bien présent comme prévu. L’échange est bref puisqu’Arès lui demande sans détour s’il accepte sa proposition. Sans hésiter, Bruce répond favorablement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les années passent mais même au bout de quatre ans, la situation entre nos super héros DC est loin de s’améliorer avec le temps, bien au contraire. Plus le projet-adapté du célèbre jeu video avance, plus le conflit s’étend. Alors après qu’il devienne galactique puis qu’il touche à la magie, comment va-t-il évoluer ? En touchant les Dieux, ni plus ni moins ! Oui vous avez bien lu : les Dieux grecs font une entrée fracassante dans le monde des comics. On sait que plusieurs super-héros sont issus de la mythologie ou que certains personnages font partie intégrante du pan super-héroïque mais jamais un comics n’avait déployé autant de Dieux ! L’idée peut paraître farfelue mais il y a quand même un côté amusant à voir les divinités et héros grecs distribuer des mandales aux super-héros, d’autant que les dessinateurs en font des personnages majestueux et hors du commun. Cependant, le changement de scénariste fait un peu mal puisque Brian Buccelato multiplie les scènes de combat jusqu’à saturation. Même s’il maîtrise habilement une galerie monstrueuse de personnages, les éternelles disputes, trahisons, volte-faces ou explications fumeuses sur le bien et le mal lassent rapidement. On voit d’ailleurs bien la différence avec le mini récit de Tom Taylor, La tranchée, aux idées bien plus ingénieuses. Comme dans l’histoire de base, on a un face à face entre deux dessinateurs : Bruno Redondo et Mike S. Miller mais le premier est un véritable poids lourd façon Superman et sa performance magistrale n’en finit pas de nous émerveiller. Mais quand donc cette guerre prendra-t-elle fin ?