L'histoire :
En dissimulant la présence plus que dangereuse du Batman qui rit dans une cellule au cœur même du hall de justice, Batman et Superman ont fragilisé l'unité des héros de la Ligue de Justice. C'est pour cela qu'ils sont bien décidés à retrouver Diana afin de pouvoir enfin s'expliquer mais la farouche guerrière amazone ne semble pas enclin à pardonner ce profond manque de confiance à son égard. De son côté, après avoir sacrifié la Légion fatale et son humanité, Lex Luthor est désormais aux services de Perpetua qui se sert de lui pour mettre en place ses propres projets. Cependant, une anomalie sur le monde de Luthor semble profondément la préoccuper car une incursion du multivers noir pourrait mettre en péril le bon déroulement de ses plans. La mission du génie de Metropolis est donc d'éradiquer par tous les moyens le Batman qui rit, mais en se rendant sur terre, il découvre que ce dernier semble avoir encore un coup d'avance sur lui. En effet, à son arrivée, un groupe de héros infectés est présent pour l'accueillir comme il se doit...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis les événements de Batman Metal, Scott Snyder a étendu et développé l'ombre du sinistre multivers noir sur plusieurs séries comme New Justice, Le Batman qui rit et Doom War. Cette fois-ci, c'est le fidèle coscénariste de l'univers, James Tynion IV, qui vient mettre le point final à cet immense arc narratif et qui fait se rejoindre les différentes intrigues dans un combat au sommet entre les deux plus grands et machiavéliques stratèges du mal. Le cœur de l'histoire tend donc vers ce duel tant attendu par les fans qui va bien-sûr redistribuer en profondeur les cartes du « Snyder-verse » et introduire l'inquiétante série Batman Death Metal. Alors que Joshua Williamson clôture la saga des infectés en introduction, c'est en seulement quatre épisodes que James Tynion IV parvient, avec un suspense qui monte crescendo, à nous offrir une conclusion qui tient vraiment la route. Même s'il n'y a pas vraiment d'effet « Waouh » pour les dessins, il faut leur reconnaître une véritable efficacité qui va dans le sens de l'histoire et cela, sans tomber dans la surenchère visuelle. Javier Fernandez et Steve Epting, avec leurs coups de crayons élégants et épurés, ont toujours démontré qu'ils étaient de grands professionnels, dévoués avant tout à la clarté du récit. Voici donc enfin la conclusion d'un cycle totalement fou... mais pouvait-il en être autrement avec le Batman qui rit ?