L'histoire :
Après avoir vaincus les « semblables » qui ont ravagés plusieurs ville au travers du globe, la Justice League se retrouve confronté à une nouvelle entité qui influe directement sur les peurs de chacun en les exacerbant. Tous se retrouvent donc incapables d'agir, tétanisés par leurs frayeurs. Tous ? Non, car les pouvoirs des deux Green Lantern, Jessica Cruz et Simon Baz, résident dans leur volonté et ils vont s'en servir pour briser l'étreinte de l'entité et la vaincre. Une fois de plus tout est bien qui finit bien... Ou presque. Chaque membre rentre dans son antre mais quelque chose cloche : Supeman confie à sa femme Lois à quel point l'attitude de Batman l'horripile... Batman, quant à lui, est encore plus taciturne qu'à l'accoutumée et se morfond dans sa culpabilité. Les deux seuls qui ont l'air d'aller bien sont Barry Allen/Flash et Jessica Cruz/Green Lantern qui se rapprochent gentiment lors d'un rendez-vous galant dans un restaurant romantique. Tout se passe bien jusqu'au moment où Barry tente de prendre la main de la Green Lantern qui se retrouve submergée par ses phobies et dévaste les lieux. Pendant ce temps, L'homme d'acier vole à toute allure vers la Batcave avec pour projet de tuer Batman....
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À l'ouest, rien de nouveau... Ni à l'est, au nord ou au sud en fait. Ce deuxième tome du Rebirth de la Justice League ne propose absolument rien d'original, pire il recycle des poncifs déjà bien éculés. Les héros confrontés à leurs plus grandes peurs mais, grâce à la volonté de l'un d'entre eux, arrivent à tenir bon. Rien que de mémoire, on pourrait citer une dizaine de titres ayant la même trame... Le problème étant ici que contrairement à ce que j'ai déjà lu, le scénario est convenu à la limite du mauvais et l'on sait avant même de tourner la page ce que l'on va trouver dans la prochaine. Non, vraiment, Bryan Hitch est bien mal inspiré, lui qu'on a connu bien plus en forme sur des titres comme The Authority ou même America's got power. La casquette de dessinateur et de scénariste serait-elle trop grande pour lui ? Quelquefois, le dessin rattrape les mollesses scénaristiques et nous n'aurons même pas ça pour nous réconforter ! Le premier chapitre est assuré par Matthew Clark et Tom Derenick à l'illustration et boudiou que c'est laid ! Des personnages avec des membres aux angles impossibles ou des visages méconnaissables d'une case à l'autre, des perspectives incertaines à donner des cauchemars à un architecte ou encore des héros sans traits faciaux dès lors qu'ils sont dessinés en contre plongée lointaine, vous en vouliez ? Non ? Tant pis, vous en aurez à foison ! Jesus Merino et Neil Edwards rattrapent un peu le coup même si, pour être honnête, ils ne sont ni l'un ni l'autre dans leur meilleure forme. Un tome décevant donc, pour ne pas dire rebutant, et on espère que Monsieur Hitch et consort nous proposeront mieux dans leurs prochaines réalisations !