L'histoire :
L'association des forces de Superman, Aquaman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash, Cyborg et Batman a permis il y a cinq années de vaincre Darkseid et ses sbires. Cette Ligue de Justice est soutenue par toute la population et bénéficie de l'aide de Steve Trevor, un agent de liaison entre l'équipe et le gouvernement qui a eu une brève aventure avec Diana. Durant des mois, ils ont affronté moult adversaires et ont même essayé d'intégrer de nouveaux membres comme le Limier Martien qui s'est avéré être un traitre. Aujourd'hui, un nouveau postulant tente à son tour d'intégrer la Ligue. Il s'agit de Green Arrow dont les talents d'archer ne plaisent guère aux membres de la Justice League. David Graves est un romancier célèbre qui a survécu lors des catastrophes générées par Darkseid. Depuis il a écrit un véritable best-seller où il vante les mérites des super héros. Pourtant, cela fait quelques mois que des rumeurs fleurissent à son encontre. Sa femme et ses enfants sont morts et lui est rongé par une grave maladie. Or, il semble à présent en vouloir à ceux qui l'ont autrefois sauvé ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le grand relaunch de D.C. Comics a permis à la Justice League de s'offrir une jolie cure de jouvence avec une nouvelle série écrite par Geoff Johns et dessinée par le très rare Jim Lee. Cela a donné une formidable entrée en matière pour les néophytes, et une aventure de haut vol pour les habitués. La suite était donc guettée avec un regard soutenu et seulement quelques mois après, L'odyssée du mal sort enfin. D'emblée, Geoff Johns surprend en propulsant son récit cinq années après les événements du premier opus. De nouveaux personnages sont présents, comme Steve Trevor qui est l'agent de liaison entre l'équipe et le gouvernement mais aussi un amoureux éconduit de la belle Diana. Green Arrow fait également son entrée et Geoff Johns s'amuse bien avec ce personnage en nous le montrant sous un angle des plus décalés. L'histoire en elle-même est intéressante et monte en puissance à mesure des épisodes. Leur nouvel adversaire est surpuissant et l'association des capacités de nos héros permettra d'empêcher l'enfer de s'abattre sur le monde. Le scénariste offre un divertissement de très bonne facture et on ne regrettera simplement qu'une chose : que Jim Lee ne dessine pas tous les chapitres de ce volet. En effet, devant le rythme de parution élevé et le niveau de détail du dessinateur, D.C. Comics a offert à Geoff Johns d'autres illustrateurs de qualité comme Gene Ha, Kenneth Rocafort, Carlos d'Anda, Ivan Reis ou Ethan van Sciver. Dans l'ensemble, cela est très agréable à regarder mais il faut bien avouer que les pages de Jim Lee se situent un cran au dessus. Moins clinquant donc que le précédent opus, cette suite ne déçoit pas pour autant et finit d'installer Justice League comme une des séries les plus attirantes du moment.