L'histoire :
Forever numéro huit s’entraîne toujours avec joie et la Lazare Sonja Bittner semble prendre également du plaisir à travailler avec elle. Johanna vient rendre visite au sergent-chef Occampo, responsable de l’entraînement de numéro huit. La cheffe de famille en intérim voit d’un mauvais œil la présence de Sonja. L’éclosion d’une nouvelle Forever doit rester secret à tout prix. Elle exige donc que Sonja soit séparée de Forever huit. De toute façon, Johanna a besoin de la Lazare sur le terrain pour combattre les intérêts des Carlyle. Pendant ce temps, l’équipe de réanimation fait un gros travail pour rétablir Forever sept. Elle était arrivée avec une jambe en moins et des brûlures et graves blessures sur tout le corps. Malgré tout, quand elle est passée au bloc, elle avait encore la force de se débattre comme une lionne. Désormais, elle possède une jambe artificielle et tout son être a été nettoyé de fond en comble. Le médecin James fait tout pour qu’elle soit opérationnelle rapidement même si Johanna voudrait que ce soit plus rapide encore. Un nouveau médecin intègre l’équipe pour aider Forever sept : Michael Barret. C’est un jeune surdoué qui plaît particulièrement à Bethany Carlyle. Johanna a par contre un autre avis et elle déteste l’idée qu’un étranger soit au courant des projets de la famille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La guerre du Conclave est loin d’etre terminée et cette réédition de la formidable série Lazarus le prouve de façon éclatante. Finis les dialogues ou négociations, on rentre dans le vif du sujet avec de l’action et des combats sanglants. Les Lazare ont bien évidement le beau rôle et le tome trois montre la montée en puissance de la famille Carlyle. Pourtant, Greg Rucka intensifie également ses faiblesses avec un subtil sens de la narration. Ainsi, Forever sept n’a jamais été aussi tiraillée et dangereuse. Cette suite décrit également l’arrivée d’un ennemi redoutable : le clan Vassalovka. Comme un contraste avec les brillants Carlyle, la famille de l’est ne se montre pas et avance masqué. Leur Lazare, le terrifiant Zmey, est un véritable cauchemar vivant et les passages où il apparaît sont des chocs pleins de violence. Alors que le récit se tend de plus en plus et devient irrespirable, c’est au moment critique que l’opus fait une pause. L’intégrale propose alors une série de mini récits qui revient sur certains personnages secondaires comme la journaliste Seré ou des personnages non encore traités comme les Lazare Nsoki et Alimah. La transition pique un peu, notamment au niveau graphisme où on a du mal à trouver l’équivalent du dessin sombre et froid de Michael Lark. Certaines saynètes sont également anecdotiques même si la dernière, consacrée au fameux Zmey, va vous faire frissonner de peur et de plaisir. La guerre des nerfs continue et on a hâte de retrouver la série principale.