L'histoire :
Batgirl insiste : elle est persuadée que c’est une très mauvaise idée. Depuis que Nightwing a changé la face de Bludhaven, beaucoup de gens lui en veulent. Sa tête est même mise à prix et pas qu’un peu : pas moins de dix millions de dollars pour avoir la peau de l’excentrique milliardaire qui gêne le business ! Mais Dick Grayson n’y prête pas attention : il doit absolument faire ce discours pour la fondation Alfred Pennyworth et rien ni personne ne pourra l’en empêcher. Pas même une poignée d’hommes en lunettes noires qui tentent de le descendre en pleine rue. Ces malfrats connaissent mal les pouvoirs du trapéziste volant et Nightwing évite les balles facilement. Mais Oracle l’avertit : un signal a retenti dans son appartement. Dick s’y précipite tout en essayant de semer les assassins qui s’acharnent. Arrivé à sa fenêtre, il réalise que d’autres tueurs enlèvent Haley ! C’est l’acte de trop et Nighwting prend en chasse la voiture des malfrats. Rien de plus simple puisque sa chienne a un collier émetteur. Batgirl va le rejoindre pour régler cette histoire. Et qui sait ? Elle pourra peut être arriver à lui faire changer d’avis sur ce discours.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le projet Infinite avec le personnage de Nightwing avait clairement survolé les autres séries avec un premier tome de haute volée. Le scénariste à succès, Tom Taylor, continue à raconter les aventures de Dick Grayson dans la ville de Blüdhaven. Le premier tome nous avait marqués avec une narration emballante et un ton nouveau, plein d’humanité et de sentiments. Ici, on verse dans le classique du super héros avec des ennemis à éliminer, des combats spectaculaires et un affrontement permanent avec le dangereux Blockbuster. Rien de bien innovant donc et surtout un opus beaucoup moins profond. Cependant, cela reste du Top Taylor avec l’assurance donc d’une histoire bien menée, des aventures trépidantes et des personnages attachants. La cool attitude de Grayson, son lien avec Jon Kent, les rapports compliqués avec Barbara, sans compter l’apparition de nombreux personnages DC, constituent de bonnes surprises même si on redescend d’un cran en terme de qualité. Les dessinateurs s’enchaînent pour un résultat inégal mais la prestation incroyable de Bruno Redondo sur la première partie de l’histoire vaut à elle seule le détour. Imitant le côté bondissant et inarrêtable de Nigthwing, le génial dessinateur espagnol s’amuse à faire de grandes planches où son personnage apparaît plusieurs fois au gré de son déplacement, faisant évoluer l’histoire de la case elle même et formant une sorte de gigantesque fresque mouvante. Tout simplement du grand art !
