L'histoire :
Dick Grayson a toujours eu une vie trépidante. Après que Nightwing soit considéré comme mort, il a infiltré en tant que Dick Grayson, l'organisation nommée Spyral et a transformé celle-ci. Pour autant, tout n'est pas rose car la Cour des Hiboux, un groupe de nantis qui cherche à contrôler Gotham, fait chanter le héros. Ils ont réussi à implanter une bombe dans la tête de Damian Wayne, l'actuel Robin. S'il désobéit, sa tête explosera. Fort heureusement, Grayson réussit avec le concours des membres de Spyral à extraire l'explosif et à le neutraliser sans que les Hiboux ne s'en aperçoivent. C'est l'occasion rêvée pour le héros d'infiltrer cette assemblée de volatiles qui avait donné tant de fil a retordre à son mentor. Pour se faire, il va ré-endosser son costume de Nightwing. La cour lui confie des missions consistant à intimider certaines personnalités internationales. Seulement, les Hiboux sont insatisfaits. Le héros préserve ceux qui sont censés être ses victimes, ce qui forcent la Cour à lui assigné un partenaire. Il s'agit du très peu recommandable Raptor, voleur et assassin émérite. Nightwing va t-il pouvoir conserver sa couverture ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est enfin le retour des plus belles fesses de l'univers de DC Comics avec ce Nightwing Rebirth ! Mais ne vous y trompez pas, il est certain qu'il y a bien plus que de la belle miche dans ce livre ! Tim Seeley, le scénariste, est vraiment très fort, il arrive sans mal et de façon tout à fait subtile à mêler action, politique, espionnage et récit personnel, le tout avec un dosage savant qui fait que l'on ne referme l'ouvrage que lorsqu'on l'a fini. On aborde par le biais de l'histoire les liens qu'entretient Nightwing avec son passé, non seulement avec son mentor duquel il ne s'est pas encore pleinement émancipé, mais aussi avec ses parents à propos desquels le voile va se lever un peu. Il y a une forme de remise en cause des valeurs du héros au regard de ce qu'il apprendra dans cette aventure au point de le démarquer définitivement ce qu'il croyait être. Autre point d'intérêt et pas des moindres : le Raptor qui s'avère être aussi passionnant qu'imprévisible, tant dans ses réactions que dans son histoire. C'est indubitablement un riche apport que propose ce personnage et le voir réapparaître dans le Batverse, serait une bonne nouvelle. Côté illustration, Yanick Paquette assure le premier chapitre et Javier Fernandez se charge du reste. Il y a une bonne cohésion entre les deux styles et l'on nous offre un dessin juste et appliqué qui aboutit à de très belles planches où les mouvement de cabriole et autres acrobaties sont bien rendus. L'ensemble reste sobre mais l'on ne peut pas malgré tout crier au chef d’œuvre graphique. C'est donc un très bon moment de lecture, faisant de ce Nightwing Rebirth l'une des séries les plus réussies lancées par DC Comics pour cette nouvelle ère. On a hâte de pouvoir reluquer à nouveau le popotin dodu de ce cher Dick. Vivement la suite !
