L'histoire :
Rien ne va plus pour Dick Grayson. Ces derniers temps ont été forts en émotions, avec tout d'abord l'incendie du cirque Haly, puis ensuite avec Batman, qui a semble t-il perdu confiance dans les justiciers l'entourant. Il a voulu se rapprocher aussi de Sonia mais a en parallèle, a appris que Tony Zucco, l'assassin de ses parents, était en vie du côté de Chicago. Dick choisit alors d'aller de l'avant et se rend là-bas, sans argent en poche. Heureusement, il a trouvé l'opportunité d'habiter en collocation avec Michael. Certes, ce n'est pas très pratique pour se promener drapé des vêtements de Nightwing, mais c'est mieux que dormir dehors. Le soir venu, Dick débute son enquête et vient trouver un certain Johnny Spade. Celui-ci semble avoir des informations sur Zucco ou plutôt sur les alias utilisés par ce dernier. Alors qu'ils entament la discussion, un hélicoptère de la police approche et se met en chasse de Nightwing. De toit en toit, il essaie d'échapper aux forces de l'ordre qui pensaient avoir trouvé un criminel surnommé le Farceur et qui tue sans vergogne ces derniers temps...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En prenant les commandes de la série Nightwing, le scénariste Kyle Higgins a su faire de Dick Grayson un personnage de premier rang. En parallèle des événements du Bat-Universe, notre héros vit ses propres aventures et notamment sa propre quête de vengeance. Après trois volets parfaitement menés, l'auteur envoie Nightwing à Chicago pour qu'il prenne un nouveau départ, tout en traquant Tony Zucco, l'homme responsable de la mort des ses parents et donc de ses malheurs. Ce changement de cadre ne perturbe pas très longtemps Dick, qui trouve rapidement de nouveaux ennemis et un climat rappelant les atmosphères mafieuses de Gotham. Néanmoins, cela permet à Kyle Higgins de provoquer pas mal de changements dans le décorum, ce qui rafraîchit suffisamment la série et qu'elle en conserve tous ses charmes. Eddy Barrow n'est plus présent au générique des dessinateurs et a laissé la main à Breth Botth, un artiste entrevu par le passé chez Marvel. Son style est assez bon, son trait très fin et le seul point faible vient de la difficulté que l'artiste donne à son encreur à trouver le juste milieu entre perfectionnisme et efficacité. Cela donne au final un résultat correct, sans grand génie. Il est remplacé au bout de quelques épisodes par le brésilien Will Conrad qui dans un premier temps, essaie de coller à l'esthétique de Booth avant progressivement d'imposer sa patte. On sent derrière ses planches une approche prometteuse et qui ne demande qu'à être pleinement exploitée dans le prochain opus. Nightwing reste une lecture agréable, divertissante et suffisamment bien écrite pour qu'on y revienne la prochaine fois !
