L'histoire :
Erica Slaughter est devenue une grande chasseuse de monstres. Mais derrière son masque noir orné de crocs, se trouve une jeune femme, qui a eu un lourd passé, difficile. Que s'est-il passé pour qu'elle en arrive à devenir une redoutable guerrière, protégeant les enfants des menaces qui rôdent ? Alors qu'elle n'avait que douze ans, elle a été le témoin d'un terrible massacre chez elle. Son père, sa mère, et son amie Becca sont morts sous ses yeux. Déchiquetée avec violence, elle a été la seule survivante. Alors qu'elle assistait impuissante à la scène, une femme est entrée dans la maison, et l'a aidé à combattre cette force ténébreuse. Pour l'anéantir, elle a réussi à enfermer le monstre dans la peluche en forme de poulpe qui appartient à Erica. Mais si Erica a pu voir le triple meurtre, elle a également vu une chasseuse de monstres, Jessica, agir. Et cela doit rester secret. Ne restent que deux solutions pour Jessica : exécuter Erica pour qu'elle emmène avec elle son silence, ou le prendre sous son aile et lui faire passer la terrible épreuve d'intronisation dans l'Ordre de Saint-Georges. Ne pouvant se résoudre à tuer l'enfant, elle opte pour la seconde possibilité, en croisant les doigts pour que la jeune fille survive à ce qui l'attend...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un quatrième tome pour la saga Something is killing the children, qui s'offre un format différent, plus grand et cartonné, et qui bascule dans la collection Urban Indies. Ce nouveau volume est presque un tome en marge de la saga. Il revient sur les origines d'Erica Slaughter, personnage principal de la série. Comment est-elle devenue chasseuse de monstres ? Que lui est-il arrivé ? Nous découvrons son passé, et l'épreuve marquante de l'année de ses douze ans, qui l'a fait plonger dans le monde violent et intransigeant de l'Ordre de Saint-Georges. Cet opus nous permet de mieux comprendre le personnage et ses attitudes dans les aventures précédentes. On retrouve le même graphisme qu'auparavant, assez agréable, avec une alternance de doubles pages aux lectures différentes : parfois une lecture horizontale, parfois une lecture verticale. Certaines scènes sont sans filtre et sanglantes, et on reconnaît la terreur des personnages avec ce brin de folie, dans leurs grands yeux écarquillés. La série reste toujours aussi prenante à la lecture, et on plonge sans hésiter dans cet univers horrifique. Forte de son succès, on retrouve d'ores et déjà en librairie un spin-off House of slaughter et une adaptation prochaine en série est prévue pour la plateforme Netflix.
