L'histoire :
Les Suicide Squad sont une unité secrète du gouvernement qui se chargent des opérations les plus dangereuses. Composée de criminels condamnés et incarcérés pour des faits graves, cette équipe a réussi les dernières missions qui lui ont été données. Seulement, certains de ses membres sont revenus gravement blessés, l'une d'elle en a même profité pour s'enfuir. Harley Quinn a appris que son bien-aimé avait été tué et que le visage de ce dernier aurait été arraché. Amanda Waller, la responsable des Suicide Squad, a envoyé son équipe pour la retrouver mais Harley Quinn les a neutralisé. Heureusement pour le gouvernement, Deadshot ne fait pas partie des victimes. Alors que l'ultimatum pour retrouver la fuyarde allait être dépassé, celui qui est connu comme étant un criminel et un tireur d'élite d'exception appelle Waller. Il a retrouvé la trace d'Harley Quinn, dans l'asile d'Arkham...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que les premières images du film Suicide Squad ont tendance à rassurer les fans de l'univers DC Comics, ce n'est malheureusement pas le cas de son pendant comics publié lors du New52 en 2011. Entre une narration chaotique et pas franchement très subtile et un visuel de mauvaise facture, le premier tome ne nous avait pas franchement réjoui. Sa suite ne vient pas changer la donne. Le scénariste Adam Glass montre de sérieuses difficultés à gérer la narration de son histoire, qui n'est pas mauvaise en soit, et casse sans cesse le rythme de lecture en alternant les époques à laquelle se déroulent son récit. Les dialogues manquent de consistance et de percutions. Les rebondissements sont poussifs et peu surprenants. Ce n'est pas l'aide (inespérée) d'Andy Lanning et Dan Abnett le temps d'un épisode qui remettra les compteurs à l'heure. Du côté des dessins, c'est la foire aux dessinateurs aux styles différents... Suicide Squad proposent des idées mal amenées et une exécution toujours aussi mal maîtrisée. Un ratage en règle.