L'histoire :
Le ciel s'éclaire soudainement aux abords de Metropolis. L'instant suivant, des météorites déchirent les nuages et viennent s'écraser sur le sol dont une en Sibérie. En réalité, il s'agit d'un vaisseau de transport. A son bord, se trouve Kara-El, une kryptonienne, qui ne comprend guère ce qu'elle fait ici. A peine a-t-elle le temps d'observer les lieux et de voir la neige tomber, que de nombreux robots l'entourent. La situation dégénère très vite et curieusement, Kara se découvre de nouvelles capacités. Les effets du soleil jaune sur la kryptonienne lui octroient une plus grande puissance, une meilleure résistance et de nouveaux pouvoirs. Alors que les robots se jettent sur elle, la kryptonienne se défend avec énergie. Elle les repousse un par un, lorsque Superman intervient et stoppe les hostilités. Pour Kara, cet individu ne peut pas être son cousin car la dernière fois qu'il l'avait vue, il n'était qu'un bambin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Supergirl fait partie des nombreux personnages dont le passé a été remodelé à l'occasion de la Renaissance de l'univers de D.C. Comics. Mike Johnson et Michael Green scénarisent l'arrivée de Kara-El sur Terre. Dépourvue d'une partie de ses souvenirs et avec des difficultés à communiquer avec les terriens, la krytonienne ne trouve pas vraiment sa place. Qui plus est, des pouvoirs inédits lui sont octroyés grâce à la lumière du soleil. L'album s'ouvre sur un premier épisode très réussi et ne manquant pas d'action. Le lecteur est immédiatement pris dans le rythme. Mais à mesure que l'on progresse, le récit peine à enchainer. Les rebondissements sont très basiques et finalement, l'histoire déçoit. Pour mettre en scène la belle héroïne, c'est Mahmud Asrar, découvert sur Dynamo 5, qui est l'heureux élu. Celui-ci offre un design satisfaisant et un découpage sérieux. On regrettera simplement que son trait soit beaucoup trop irrégulier pour convaincre sur la longueur. Prometteur au départ puis assez banal, Supergirl manque quelque peu son entrée...