L'histoire :
Depuis les événements de la Vérité, le nom de Jay Nakamura est sali. Pire : tout le monde connaît se véritable identité et Jon Kent sait qu’il n’a pas d’autres choix que de le faire sortir d’ici. Jay le confirme et il veut vivre à un endroit où personne ne pourra le rejoindre. Il refuse d’aller à la maison sécurisée car il veut vraiment rester seul après tout ce qu’il s’est passé. Jon a une idée et il transporte en volant, bien loin d’ici, à un endroit extrêmement froid. Ils arrivent devant la Forteresse de la Solitude ! Jon ouvre la porte avec une immense clef mais quelle n’est pas leur surprise quand ils remarquent qu’une jeune fille en costume les attend en train de boire un verre ! Jon est furieux mais Nia Nal explique qu’elle a utilisé ses pouvoirs de rêves pour rentrer à partir des rêves des animaux qui sont dans la ménagerie au sous-sol. Elle est ici pour montrer quelque chose à Superman. Il s’agit de Gotham quelques semaines plus tard, une vision de l’avenir. Et c’est tout sauf positif. On y voit d’abord le Joker suspendu à un mur, assassiné ! Le président donne l’ordre de lâcher le gaz hilarant et toute la ville est plongé dans un chaos inextricable. Même Robin ne peut échapper à la puissance du gaz du Joker. Mais le pire reste encore à venir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de Jon Kent continuent dans ce tome trois. La première moitié de l’album conclut l’arc sur « Vérité » avec au menu de l’action et… du combat ! Rien de révolutionnaire donc dans ce final explosif et ce siège impressionnant de Gamorra mais le tout est plutôt bien raconté. Petite anecdote qui fera sûrement date : une scène de baisers forte entre Jon et Nakamura, un couple homosexuel qui répond au couple Hulking et Wiccan de chez Marvel. Une nouvelle intrigue démarre ensuite avec le fils de Superman qui tombe sur une terre parallèle, dans une situation géopolitique qui rappelle furieusement… le célèbre run d’Injustice, imaginé par Tom Taylor. Encore plus fort que le clin d’œil, le scénariste invente l’auto clin d’œil ! Cependant, l’idée donne un récit plutôt bien construit avec une belle rencontre entre Jon et celui qui aurait pu être son père sur sa Terre d’origine. On assiste presque à un remake de la série Injustice même si le tout est bien moins puissant car le récit est expédié beaucoup plus rapidement. Malgré tout, ça fonctionne plutôt bien. On retrouve aussi quelques grands noms de dessinateurs comme Clayton Henry et son trait efficace et même Darick Robertson et son style caricatural. Le tout n’est pas forcément harmonieux mais il reste agréable. Une question se pose dorénavant : quand Jon va-t-il rentrer chez lui ?