L'histoire :
Jax emmène Jon sur un bateau sans lui expliquer ce qu’ils vont y faire. Elle se souvient des événements derniers et espère retrouver sa mère, prisonnière du président Bendix. Jon lève la tête et lui promet qu’il fera tout pour la sauver et Jax retrouve le sourire. Ils arrivent devant le bateau de pêche qui semble avoir beaucoup vécu. Jax ouvre une boîte avec des masques : elle espérait surprendre Jon Kent, mais celui-ci avait déjà tout vu avec ses yeux qui percent la matière. Ils portent le masque et montent sur le bastingage. Dans la cabine, plusieurs personnes les attendent. Jax explique qu’il s’agit du groupe clandestin « La vérité » qui cherche simplement à déceler le vrai du faux et veulent que les puissants n’aient pas tous les pouvoirs. Ils auraient bien besoin du fils de Superman pour les aider dans leur entreprise. Jon réfléchit, mais Jax lui rappelle que s’il les rejoint, il travaillera pour elle. Il n’a pas le temps de répondre, car il sent un danger proche d’eux, sur l’océan. Un monstre gigantesque est sorti des eaux et se rue sur Métropolis. Bendix observe à distance les événements et contacte Lex Luthor pour lui demander l’autorisation d’éliminer le Leviathan. Luthor comprend que le président va se servir de cela pour asseoir sa puissance et il lui propose son aide…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La nouvelle série de Tom Taylor consacrée au fils de Superman continue. Le scénariste australien n’a plus rien à prouver et avec cette série, il s’écarte de ses standards habituels en revenant à des intrigues plus simples et presque plus intimes. On suit en effet exclusivement Jon Kent dans son cheminement pour remplacer l’absence de son père. Seule une poignée de personnages gravite autour de lui. Ce changement de ton radical amène également à une introspection plutôt réussie du point de vue sentimental, puisque le personnage vit une relation assumée avec un homme révolutionnaire dans l’âme. Cependant, on regrette ce qui faisait la force de Taylor sur ses titres phares : plus de surprises ni de grands moments à se mettre sous la dent. L’action reste toujours présente, on est dans du grand classique de super-héros. Mais les rebondissements spectaculaires ou les idées folles manquent cruellement ici. Certains passages sont même décevants et mal fagotés comme la tentative maladroite de faire de Superman Junior un hors-la-loi. La déception est de mise également puisque la moitié de l’opus (dessinée par le génial Bruno Redondo) avait déjà été publiée dans le Nigthwing Infinite 2 sorti il y a quelques mois. Taylor n’a pas tout perdu heureusement et il sait encore se faire accompagner de très bons artistes. Cian Tormey, notamment, se rapproche du style moderne et ultra fluide de Redondo. Espérons que Taylor retrouve lui aussi le droit chemin…
