L'histoire :
Au Texas, un homme s’apprête à recevoir une injection létale, Il crie son innocence, lorsque le mur de la prison est détruit. Un homme portant un costume avec un S estampillé dessus tire d’un côté un homme qui est le véritable criminel et de l’autre côté le gouverneur pour qu’il innocente le pauvre homme. Le lendemain, les journaux font les choux gras de l’intervention de ce nouveau super héros qui, bien qu’étant vêtu comme Superman, n’est pas celui-ci. Clark Kent est en visite à Smallville où il assiste à une conférence de Conrad, un vieux journaliste et écrivain qui pour lui était un véritable mentor. Le journaliste au Daily Planet discute ensuite autour d’un café avec lui et apprend qu’il vient de terminer, après plusieurs décennies de silence radio, un livre intitulé Le défenseur des opprimés. Les jours suivants, de nouvelles personnes sont sauvées par le mystérieux héros. Pour Clark, les doutes se portent vers Conrad et plus précisément vers le héros de son roman…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour inaugurer la première salve d’albums consacrés à DC Comics, les éditions Urban Comics se devaient de publier un titre mettant en scène l’un des super-héros les plus populaires : Superman. C’est le cas avec Super fiction, un récit prévu en deux tomes se déroulant avant Identity crisis. Au scénario, on retrouve Joe Casey, l’auteur de l’excellent «Corps de pierre. Le célèbre justicier en provenance de Smallville affronte plusieurs menaces comme un double issu d’un livre et même si l’on ne doute à aucun instant que le super héros s’en sortira, tout cela se lit avec plaisir. Joe Casey a tissé un fil conducteur tout au long des épisodes et l’a fait intelligemment. La confrontation entre les deux Superman débute l’album de bonne manière et la suite ne déçoit pas. Derec Aucoin (j'ai rien fait !) est un artiste assez rare. Ce dessinateur américain s’en sort assez bien avec un trait très encré, un peu rétro et un chouya cartoony. Si les planches ne sont pas grandioses, cela reste très correct. Super fiction fait partie de ses courtes séries que l’on n’attendait pas (ou plus) et qu’il aurait été bien dommage de rater. Un bon moment si l’on apprécie Superman.