L'histoire :
Le monde évolue et les dangers qui le parcourent également. Afin d'être au cœur des renseignements, le gouvernement américain a créé l'ISA, , l'Intelligence Support Activity, une agence qui collecte, analyse et agit si besoin. Suite au décès d'un des membres du groupe d'intervention, le sergent Leslie Ryan est sollicitée pour rejoindre l'ISA. Elle découvre à l'occasion d'une mission ses équipiers. Danny Locke est le chef d'équipe et son pseudo est Weatherman, Luke Strykes est Switchfoot, Francis Doyle est Speakeasy et Zoe Dallas est Bookstore. Leslie sera Omaha-One, le temps qu'elle se fasse au terrain. Si parfois, il y a des missions d'élimination ou de nettoyage, cette fois-ci, l'équipe se rend à Rome pour mettre le feu à un bureau, éliminant diverses empreintes ou preuves compromettantes. Leslie assiste à la réussite de leur mission du haut d'un toit. Elle se compare à Néron qui observait des hauteurs Rome brûler en jouant du violon. Les autres donnent alors le surnom de Fiddler, violoniste, à Leslie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Amateurs de récits d'espionnage ou de guerre, The Activity risque de vous faire sévèrement de l'œil et l'on comprendra immédiatement pourquoi. Cette série met en scène un groupe d'intervention de l'ISA, une agence de renseignement qui anticipe les problèmes ou nettoie les erreurs des autres agences comme la CIA. Agissant tout autour du monde, nous allons suivre dans ce premier album différentes missions de ce groupe, sur des terrains aussi variés que Rome ou l'Afghanistan. Aux commandes, nous retrouvons Nathan Edmondson, un scénariste que les lecteurs de comics ont pu suivre sur Black Widow, Qui est Jake Ellis ? ou encore sur le Punisher. Avec un style d'écriture pour le moins chirurgical, l'auteur vous plonge en immersion dans le quotidien de ces soldats de l'ombre, toujours prompts à éliminer une éventuelle menace. L'ambiance est là et plaira assurément aux fans de Tom Clancy par exemple. On suit avec intérêt les rapports entre les différents personnages envoyés parfois sur un site à risque entraînant de l'action ou même simplement enfermés dans un avion les ramenant chez eux et dissertant de l'échec de leur mission. On apprend à comprendre ces protagonistes, à les apprivoiser. Le scénariste a parfaitement consolidé l'univers dans lequel The Activity s'épanouit. Le dessinateur Mitch Gerads a un trait assez brut et épuré. Parfois très réaliste, parfois plus sommaire, son dessin reste assez correct. La colorisation alterne les teintes réalistes à d'autres plus vives, parfois cela fonctionne bien, moins à d'autres moments. Pour ses débuts, The Activity a des arguments à faire valoir, reste à voir si la suite se révélera plus ambitieuse encore et plus surprenante aussi.