L'histoire :
Wally West est criblé de dettes, mais il a le moral ! En effet, il doit se rendre dans quelques minutes au tribunal car il doit hériter du patrimoine de Joar Mahkent alias le Glaçon. Qui plus est, Ben Hayes lui a parlé d’un moyen de placer son argent dans plusieurs entreprises de charité interconnectées. L’objectif pour lui est ensuite de se faire embaucher dans chacune d’entre elles en tant que chef de la sécurité de façon à ce qu’il puisse émarger à 100.000 $ par an avec ses salaires cumulés. Bref, c’est un bon plan qui se dessine ! Mais le problème c’est que la belle Doyle Christie, la sœur du Glaçon, lui dispute l’héritage de son frère. Arrivé au tribunal, les choses ne se passent pas vraiment bien pour Wally. Ainsi, même si le testament peu orthodoxe de Joar Mahkent octroie à Wally West le droit d’administrer ses biens, l’avocat de Christie met en avant la détérioration de la santé mentale du Glaçon. Qui plus est, l’homme de loi pose la question de la charité dans la société qui selon lui, ne fonctionne pas car elle entame l’esprit d’entreprise et avilit les gens et les rend paresseux. Et l’homme continue sa démonstration lentement mais sûrement. Mais là où le bât blesse c’est que le juge est l’oncle de l’avocat de Doyle Christie ! Autant dire tout de suite que Wally West va perdre son procès ! C’est à ce moment-là que le terrible Abra Kadabra entre en trombe dans le tribunal pour amener Flash et Doyle dans son antre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au début des années 1990, l’arrivée d’Image Comics est un véritable électrochoc dans le monde des comics et impose son style violent et sombre. De fait, Marvel et DC ont dû s’aligner face à cette rude concurrence et changé leur fusil d’épaule. Or, seule une série a continué contre vents et marées de rester fidèle à l’esprit d’antan : The Flash. Mais loin de tourner en rond, le scénariste de Flash, William Messner Loebs a initié un changement dans la personnalité Wally West pour façonner un personnage plus intéressant. Mais l’élément marquant de ce TheFlash Chronicles 1992 c’est bien l’apport de Mark Waid qui, dès son premier run, a pris le parti de développer le personnage de Flash à travers la personnalité de Wally West en décidant d’humaniser le super-héros pour le rendre plus accessible aux yeux du lecteur et ce, en y intégrant des éléments de sa propre vie ! Du côté des dessins, les traits d’artiste comme Greg Laroque sont plutôt bons et se placent dans la droite lignée de ce qu’il se faisait à l’époque avant l’arrivée d’Image Comics. La patine vintage est bien présente mais apporte un bon bol d’air frais à cette série. Au final, ce The Flash Chronicles 1992 tient toutes ses promesses et nous renvoie plus de 30 ans en arrière lorsque la série prenait son second souffle et défendait fièrement le sceau du merveilleux face aux autres comics mainstream de l’époque alors en pleine surenchère de violence...
