L'histoire :
En Norvège, l'Arbre situé près de la station arctique de Blindhail a émis un puissant signal électromagnétique provoquant de nombreux dommages dont l'hélicoptère des scientifiques sur place qui s'est écrasé. Joanne Creasy est la seule rescapée de cet accident. Reprenant doucement goût à la vie, elle reçoit un message en provenance du gouvernement l'invitant à se rendre au plus vite à leur siège de Londres. Sur place, elle est accueilli par le sous-secrétaire d'Etat intérieur. Celui-ci souhaiterait qu'elle se rende dans les îles Orcades pour y mener une étude de la région entourant l'Arbre local. Le gouvernement ne veut pas se retrouver avec une catastrophe similaire à celle de Blindhail. Sur place, aucune fleur noire ne serait apparue mais un véritable flou entoure le site. Pendant ce temps, le maire nouvellement élu de New York essaie de gérer les différents clans qui le sollicitent, de la police à ses propres alliés politiques...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Coutumier de concepts forts et originaux, le scénariste Warren Ellis a imaginé un nouveau récit étonnant avec Trees. Les lecteurs qui se sont engouffrés dans la lecture ont pu découvrir une idée étonnante, celle d'Arbres gigantesques venus du ciel et qui se seraient plantés un peu partout dans le monde, provoquant des morts et des dégâts. Après un premier album d'exposition dans lequel nous suivions plusieurs personnages, le récit se focalise à présent sur deux principaux. La première est Joanne Creasy, l'unique survivante de la catastrophe de Blindhail, qui va devoir enquêter sur la dangerosité d'un autre Arbre dans les îles Orcades. Le second protagoniste est le maire nouvellement élu de New York qui manipule ses ouailles. Avec un rythme plus posée, l'histoire s'étoffe toujours plus par petites touches, que ce soit par le biais de dialogues ou des rebondissements. Le flou volontairement choisi par Warren Ellis sur certains points rend toujours addictif Trees. On ne sait toujours pas ce que sont ces Arbres ni ce qu'ils font sur Terre. La trame générale s'épaissit au fil des pages et conserve son côté envoûtant grâce notamment au travail de Jason Howard qui parvient avec un trait vif à donner un cachet original à la série. Un futur classique ?