L'histoire :
Alors que son vaisseau vient de se crasher sur une planète désertique, le jeune Darak tente de reprendre ses esprits et d'évaluer la solution. L'attaque du chasseur Zertonien a causé des dégâts majeurs et il doit absolument trouver le moyen de quitter ce lieu hostile. En pleine réflexion avec l'ordinateur présent dans son gant, un projectile fuse à proximité de son casque. Son ennemi juré a aussi survécu et il compte bien cette fois-ci terminer le boulot. Un combat violent s'engage, mais alors qu'il est sur le point de lui écraser le casque avec une pierre, la jeune guerrière le supplie de l'épargner. Après réflexion, ils s'accordent sur le fait que seule une entraide temporaire leur permettrait de quitter ce maudit caillou. Mais on n'efface pas comme ça des siècles de haines réciproques et de méconnaissances de l'autre. Après un échec cuisant lors de la réparation de leur vaisseau, ils découvrent soudainement une sorte d'aéronef vétuste et hors d'usage. Alors qu'il recharge la machine, cette dernière se réveille et se transforme en gigantesque robot...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le génialissime Robert Kirkman revient en force en lançant une nouvelle franchise chez DC comics nommée l'Energon Universe. Sous ce label au nom de médicament, nous retrouvons en fait différentes licences du fabricant de jouets Hasbro à savoir les Transformers et les GI Joe. Superviseur des différentes séries, Kirkman est ici scénariste pour le titre Void Rivals qui s'intègre à l'univers des Transformers. Le scénariste ne fait cependant ici qu'esquisser la présence des robots issus de la planète Cybertron. En effet Void Rivals est avant tout un incroyable récit de SF, qui n'est pas sans rappeler le point de départ de Saga de Brian K Vaughan. Deux guerriers, issus de deux mondes en conflit depuis toujours, découvrent que l'autre n'est au final pas si différent de soi. Comme souvent avec Kirkman, l'auteur réussit le tour de force de nous divertir, de nous faire réfléchir et de nous émouvoir. C'est le talent des plus grands de tisser des histoires à plusieurs niveaux de lectures et qui nous happent dès la première page pour ne plus jamais nous lâcher. Il retrouve au dessin Lorenzo de Felici avec qui il avait réalisé la série Oblivion song et dont le trait se prête à merveille au style futuriste. Son graphisme moderne et dynamique apporte beaucoup de légèreté et de profondeur à l'histoire. La première pierre de l'univers Energon est posée avec succès, on peut dire que l'essai est « transformé »...
