L'histoire :
Wonder Woman, Maggie et Alantiade sont désormais piégés dans la dimension Chi. Ici, tout est inversé et Themyscira laisse place à une île bien plus inquiétante : Themysciran ! Diana se souvient du jour où elle était enfermée là-bas avec sa mère. Elle était très jeune mais elle eut la surprise de rencontrer une autre version de sa mère, son double maléfique : l’impératrice Hippolyte. L’impératrice avait fait un choix tout autre en refusant d’avoir un enfant, ne pensant qu’au pouvoir. Diana était donc enfermée dans un cachot pendant que sa véritable mère devait subir des épreuves et montrer que ses intentions étaient pures et loyales. Le duel entre les deux Hippolyte fut intense à l’époque et les deux souveraines étaient au coude à coude. Finalement, un combat à l’épée devait les départager. Mais il n’eut pas lieu car des soldats d’Atomia attaquèrent au même moment Themysciran. Les deux Hippolyte furent bien obligées de s’entraider et avec la participation de la jeune Diana, elles repoussèrent l’ennemi. Voilà le souvenir qu’avait gardé Wonder Woman de la dimension Chi. Là revoilà au même endroit en se demandant bien ce qu’elle va y trouver désormais.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série Guerre et amour prolonge les aventures épiques de Wonder Woman. Dans ce tome 2, trois grandes histoires se succèdent : l’affrontement de l’Amazone contre la fille de Darkseid, Graal, la mort d’Aphrodite et le duel contre Cheetah. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Diana a beaucoup de travail : entre s’échapper d’un monde inversé, retrouver l’amour, composer avec les dieux de la mythologie, s’allier avec un de ses pires ennemies, combattre les Amazones, essayer de sauver son couple, retrouver ses équipements, calmer la fureur de Cheetah... ça fait beaucoup pour une seule femme et un seul tome. Willow Wilson et Steve Orlando osent tout en mélangeant mythologie grecque et super-héros jusqu’à même proposer un passage où Hera se bat comme un chiffonnier ! Dans le genre bien connu du comics super-héros, on en prend plein les yeux avec de l’action à tout va, des combats au lasso, à l’épée qui tue un dieu, au coup de pied acrobatique, aux armes à feu... Si le début parvient à nous emporter avec un enthousiasme contagieux, la suite finit par lasser rapidement tant les péripéties sont caricaturales. Petit à petit, les actions grandissent de plus en plus jusqu’à saturation avec des dialogues du genre duel de bacs à sable et des fins expédiées à grands coups de cuillère à lasso ! Dommage car le dessin est de bien meilleure qualité avec plusieurs artistes talentueux qui campent des femmes puissantes et impressionnantes. Le lasso de vérité ne nous laisse pas le choix et on ne pourra vous mentir : Guerre et amour, on n’aime guère !