L'histoire :
L'île du paradis n'a plus la splendeur d'autrefois depuis qu'elle a été en grande partie détruite et que sa reine, Hippolyte, est morte. Les Amazones se sont dispersées tout autour de la Terre et cherchent à faire de Diana, leur princesse, celle qui pourra les venger. Celle-ci a fort à faire car une sorte de commando la traque et essaie, non pas de la capturer, mais de l'abattre. Si elle réussit jusqu'ici à rester en vie, elle choisit de rendre visite à l'Oracle. Cette dernière lui permet de revoir par la pensée sa terre natale mais aussi les derniers instants de sa mère. Diana est particulièrement remontée après avoir vu tout cela. Elle opte alors pour une approche différente, celle de l'infiltration. En suivant quelques membres d'un commando, elle comprend que les Amazones réparties aux quatre coins du monde sont toutes en danger. Les pistes la conduisent en plein désert où un temple secret est pris d'assaut par des forces armées. Diana doit à tout prix sauver ses sœurs prisonnières dans ce lieu de prière...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
J.M. Straczynski est un auteur qui provoque chez les amateurs de comics des avis assez tranchés. Si certains n'aiment pas vraiment le scénariste de Babylon V, d'autres apprécient au contraire son savoir-faire entre hommage et révisionnisme. Ses récents travaux sur Thor ont bien fonctionné, mais on sera moins catégorique vis à vis de L'odyssée de Wonder Woman. Cherchant à revenir sur le passé de la princesse Diana tout en poursuivant son histoire, le scénariste n'arrive pas à donner un semblant d'allant à son récit. Malgré de bonnes idées, l'ensemble est très poussif et ce n'est pas l'introduction de Geoff Johns ni les idées apportées par Phil Hester qui parviennent à transcender ces premiers chapitres. L'histoire est prévue en deux volumes et l'on espère vraiment que la suite sera plus en phase avec le statut de la belle Amazone. Au niveau des dessins, on ne peut pas dire non plus que Don Kramer fasse des étincelles, son trait est irrégulier et alterne l'assez bon avec le très moyen. Certains visages sont mal fignolés et le dynamisme ne ressort pas vraiment des cases. Dommage.