L'histoire :
Major Désastre tente de dévaliser une banque. Cependant, son méfait va vite tourner court. En effet, Wonder Woman intervient et l'empêche d'aller plus loin. Le combat s'engage et Major Désastre tente de gagner du temps en détruisant un immeuble. Le mur s'effondre sur une jeune femme. Wonder Woman soulève les décombres et parvient à la sauver. Elle s'occupe ensuite du criminel et parvient à l'assommer facilement. L'Amazone se rend ensuite au chevet de la victime. Il s'agit de Vanessa Kapatelis. Suite à l'effondrement de l'immeuble, son dos est brisé et elle ne pourra plus jamais marcher. Malgré tout, Vanessa se bat pour garder le sourire. Il faut dire que Wonder Woman est devenue sa nouvelle amie et les deux femmes échangent sans arrêt pendant des heures. Vanessa dessine les légendes et mythes que lui raconte l'Amazone. Elle s'imagine même en ange ayant le pouvoir de voler : Silver Swan ! La vie reprend petit à petit son cours et Vanessa est heureuse : des médecins lui proposent de suivre un traitement spécifique. Avec l'installation de nanites dans son corps, elle pourra petit à petit guérir et marcher à nouveau. Mais la vie n'est jamais facile et pendant le traitement, Vanessa perd sa mère. Le moral est au plus bas, d'autant que Wonder Woman ne lui rend plus visite...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Wonder Woman n'en finit plus de se battre et de se mettre en danger. Le tome six présente deux nouvelles aventures : l'une raconte sa rivalité avec Silver Swan et l'autre, plus importante, le combat avec le terrifiant Darkseid ! Le maitre mot ici, c'est l'action. Les combats s'enchaînent et se déchaînent et on ne s'embarrasse pas avec les subtilités ou la psychologie des personnages. Le traitement de chaque histoire est répétitif et les scénarios sont tellement cousus de fil blanc qu'on les croirait tissés par les Parques elles-mêmes ! De plus, James Robinson tente à tout prix de moderniser le personnage, de sorte qu'on a des scènes quasi ridicules où l'Amazone raconte sa journée pas comme les autres à son chéri ... Les dialogues sont tout aussi pauvres et parfois irritants de simplicité ou de mièvrerie. Pourtant, le sujet du frère jumeau de Diane, fils de Zeus, pouvait être bien mieux traité. Sans compter le retour de Darkseid qui fait flop et qui peut même être considéré comme un crime contre DC ! Seul le dessin pourra maintenir un semblant d'intérêt dans cette overdose d'actions décérébrées. Et sur ce plan là, il y a du beau monde au casting. Les réalisations d'Emmanuela Lupacchino et de Stephen Segovia sont pleines de puissance et d'élégance. Mais est-ce vraiment suffisant pour empêcher la lente agonie de notre super Amazone ?