L'histoire :
Diana ne cesse de s'interroger sur son histoire. Tout au long de sa vie, certains moments se seraient produit d'une certaine manière ou d'une autre. Amazone, héroïne, Déesse de la guerre, elle ne sait plus vraiment qui elle est vraiment. Se retrouvant dans des décors qu'elle pense être l'Olympe, elle voit ses habitants s'en prendre à elle. Minotaure, cerbère ou centaure l'attaquent. Wonder Woman comprend qu'elle a été manipulée des années durant et qu'il est l'heure de découvrir la vérité... Au Bwunda, dans une forêt tropicale, Diana cherche quelque chose, ou plutôt quelqu'un. À mesure de sa progression, elle tombe sur des ossements et sent bien qu'autour d'elle, cela s'agite. Alors qu'elle énonce oralement plusieurs avertissements, ceux-ci ne sont pas entendus. Des hommes-hyènes se jettent sur l'Amazone. Wonder Woman se défend et parvient à les vaincre. Plus loin, elle subit une nouvelle attaque mais pas d'une inconnue. Il s'agit de Barbara Ann, alias Cheetah. Diana souhaite que cette dernière la conduise jusqu'à Themyscira...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le lancement de l'ère Rebirth chez DC Comics a permis à de nombreuses séries de repartir sur des bases plus solides que ne les avaient laisser la précédente. En rappelant le scénariste Greg Rucka sur la série, l'éditeur a eu le nez creux puisque celui-ci a prouvé dès le premier album qu'il avait encore des choses à raconter sur l'héroïne. Revisitant intelligemment les origines de celle-ci, il permettait aussi bien aux nouveaux lecteurs qu'aux plus anciens de se plonger dans un univers qu'il maîtrise assurément. Plaçant déjà de nouveaux enjeux, il nous tardait de voir quelle direction allait prendre l'auteur. Ce second tome réjouira les fans. Greg Rucka utilise astucieusement la mythologie et, les figures bien connues gravitant dans l'univers de Wonder Woman. Il livre une histoire cohérente et explore toujours plus la relation Diana-Steve Trevor. Les composantes d'une bonne histoire sont là avec de l'action et des scènes spectaculaires, des personnages attachants et des moments émouvants. Greg Rucka fait déjà plus fort que Brian Azzarello ou le couple Finch sur la belle amazone, et risque bien d'installer son run au côté du précédent qu'il avait écrit près d'une quinzaine d'années auparavant. Aux dessins, le britannique Liam Sharp réalise des planches vraiment époustouflantes. Son trait est détaillé et l'encrage réussi. Les séquences mettant en scène des monstres et autres créatures issues de la mythologie insufflent une dimension supplémentaire au titre. Liam Sharp est secondé parfois par Matthew Clark sur certaines pages, pour un résultat plaisant. Une suite qui ne déçoit pas avec un scénario efficace et des dessins de très bonne facture.