L'histoire :
Hermès a enlevé le bébé de Zola pour le remettre à Demeter, Héra se voit dépossédée de son immortalité, tandis que les Amazones sont transformées en statues d'argile. C'est le bilan de la bataille menée par Wonder Woman dernièrement. Diana doit à présent trouver de nouveaux alliés et c'est parmi les sept dernières progénitures engendrées par Zeus au XXe siècle qu'elle va jeter son dévolu. Cinq sont encore en vie et la première sur la liste se nomme Siracca. Pendant ce temps, en Antarctique, le premier-né revient à la surface après presque sept millénaires passés à creuser. Comme le dit le dicton, «plus on est de fous, plus on rit» avec les Nouveaux Dieux qui reviennent sur Terre dans un vacarme assourdissant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Wonder Woman fait son retour chez Urban Comics avec cette traduction du tome 3 particulièrement attendu. C'est un épisode 0 qui fait fonction de prologue dans ce nouvel album. Pour fêter l'anniversaire du New 52 (la renaissance de ses séries), DC Comics a proposé un mois entier où chaque publication passait par la case 0. Brian Azzarello s'en sort bien puisqu'il raconte le rite initiatique d'une Wonder Woman encore adolescente, en faisant écho à l'intrigue en cours. Pour assurer la continuité graphique en alternance avec Cliff Chiang, c'est toujours Tony Akins aux crayons. Comme nous vous l'avions déjà confié dans les précédentes chroniques, c'est certainement l'un des relaunch les plus intéressants et les plus créatifs des New 52. Brian Azzarello poursuit sa reconstruction du titre en dynamitant la mythologie du personnage et en lui insufflant une nouvelle énergie incroyable. Une véritable renaissance pour Wonder Woman au sens propre comme au sens figuré. Si vous êtes fan de péplum tels que Le Choc des Titans et les Immortels, cette nouvelle variation de l'univers de la célèbre amazone va vous enchanter. C'est mené tambour battant et les scènes d'action s’enchaînent à un train d'enfer. Brian Azzarello, Cliff Chiang et Tony Akins semblent se faire toujours autant plaisir et c'est très communicatif. Une fois les premières pages tournées, il devient très difficile de refermer l'album. Aux vues des plots lancés par Brian Azzarello, le futur de la série sera de plus en plus épique. Confirmation que ce choix de scénariste, s’il a pu surprendre à l'annonce du lancement de la série, est l'un des plus judicieux du moment.
