L'histoire :
Après avoir supprimé Apollon, le Premier né s’est emparé du trône de l’Olympe et cherche à exterminer à la fois les dieux qui lui résistent et les humains afin de faire triompher le chaos et la terreur. Le seul moyen de l’en empêcher est d’installer le dernier né de Zeus, le petit Zeke, fils de Zola sur le trône à la place du sanguinaire Premier né. Les dieux qui soutiennent Wonder Woman dans son opposition au tyran sont réfugiés sur l’île des Amazones mais des dissensions éclatent dans le groupe. Aleka et les amazones hésitent à se ranger sous la bannière de Diana alors que la reine Hippolyte est transformée en statue d’argile. Diana demande alors aux Amazones de se rallier à sa personne et de dévouer leur vie à la protection du petit Zeke…les guerrières vont devoir totalement bouleverser leur existence et accepter que des hommes foulent le sol de leur île sacrée. Ces sacrifices seront-il payants et suffiront-ils face à la haine destructrice du Premier Né alors que se prépare une bataille sanglante et décisive contre le nouveau maître de l’Olympe ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le run de Brian Azzarello a totalement transformé le personnage de Wonder Woman en faisant d’elle la fille de Zeus et la déesse de la Guerre. Ces nouvelles origines plongent Diana dans un univers olympien complexe aux intrigues multiples faites d’alliances et de contre-alliances. Azzarello continue à explorer la psychologie des Olympiens et à jouer avec les dieux à un rythme soutenu. Dans ce volume de conclusion, Wonder Woman est mise face à ses contradictions et à ses choix et doit assumer son destin au prix de renoncements ou de profonds changements. Alternant scènes d’actions et scènes plus stratégiques, La chute de l’Olympe, est parfois un peu décevant de par ses dialogues parfois manichéens où les bons sentiments affleurent. Alors que, jusqu’ici, le lecteur pouvait apprécier la complexité des sentiments des protagonistes, Azzarello revient à un récit plus basique dont la conclusion est finalement assez rapide. Côté graphique, on reste dans la lignée des volumes précédents, ce qui offre une cohérence à l’ensemble. Une chute un peu brutale pour un run épique.