L'histoire :
Les hommes du terrible Cobra Commander s’approche furtivement d’un cible G.I. Joe. Leur dispositif de camouflage fonctionne à merveille car les radars des forces de frappe anti-terroriste d’élite ne semblent pas avoir détecté la présence de Cobra. Selon les informations de Firefly, les Joes n’ont qu’un seul homme qui monte la garde et il se trouve dans une petite hutte, au-dessus de l’entrée du pit. Ce garde, c’est un Indien qu’on appelle Spirit et qui prétend avoir des pouvoirs chamaniques. En effet, ce dernier communique avec un aigle et n’a pas besoin de radar, ni de technologie inutile pour sentir l’ennemi arriver. En l’espace de quelques secondes, les hommes de Cobra investissent les lieux mais ont fort à faire avec l’aigle de Spirit qui les attaque et la puissance de feu du combattant indien. Malgré tout, Spirit doit se replier dans un sous-terrain où se trouvent Duke et d’autres Joes. Assaillis par les Vipers, Duke et son équipe doivent faire face aux attaques importantes des ennemis. Il est temps de riposter pour donner le change ! De son côté, Firefly compte bien s’en prendre à la base de Cobra sur Cobra Island grâce à son équipe de ninjas cachée sous le plancher de son avion. Parmi elle, Snake Eyes et Storm Shadow qui ont eu un lavage de cerveau. Ils sont devenus des sbires de l’infâme Firefly et s’apprêtent, en compagnie de Dojo, Nunchunk et T’Jbang, à attaquer le repère de Cobra Commander...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le milieu des années 1980 coïncide avec l’arrivée en force des ninjas dans la pop culture. Ainsi, dès la sortie de L’Implacable Ninja en 1981, une nouvelle ère se met en place et la Cannon va sortir à tour de bras des séries B mettant en avant des ninjas (Ultime Violence, American Ninja ...) à la plus grande joie du public friand d’action et de karaté. Et cette ninjamania, Larry Hama l’a bien comprise car après avoir créé les personnages de Snake Eyes et Ninja Shadow, le scénariste va se lancer à corps perdu dans la mise en place de nouveaux ennemis aux G.I. Joe, experts en arts martiaux (Zartan, les Night Creepers, Slice, Dice...) et développer d’autres personnages spécialisés dans le karaté (Doja, Banzaï, Bushido, etc.). À partir de là, les scénarii sont basés sur de l’action pure et dure (la ninja force des G.I. Joe) avec toute l’artillerie ninja. Du côté des dessins, on reste dans la patine typique d’il y a 40 ans avec des looks improbables et des mises en planche nerveuses. L’ensemble est parfois un peu brouillon (notamment dans les scènes d’action et de combat), mais ça reste fluide et agréable à lire, comme au bon vieux temps... Au final, ce Maximum Action T2 renvoie les lecteurs à l’aube des années 1980 / 1990 en pleine période ninja avec des histoires bourrées d’actions et de combats en arts martiaux. Ce bon vieux Larry Hama surfe sur la mode, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a mis tout son cœur !
