L'histoire :
Rio de Janeiro. La nuit est chaude. La police est intervenue suite à des coups de feu au soixante-troisième étage de la tour Diamond. Mais les coups de feu ne faiblissent pas. L’étage en question était occupé par le cabinet d’avocats Olivera, Barbosa, Correia et Suza Associés. Il n’en reste plus rien. De son côté, la police décide de faire feu sur ce qui semble être le seul assaillant de la tour. Il est masqué, armé d’un lance grenade et doté d’une sacrée volonté. En effet, il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour descendre le premier hélicoptère de la police. Les forces de l’ordre du second hélicoptère ont répliqué en tirant toutes leurs munitions en direction du mystérieux assaillant. Mais ce dernier n'a pas bougé d’un iota durant tout l’échange et il a vidé lui aussi ses munitions sur la police. Le second hélicoptère a été descendu en flammes presqu’aussi vite que le premier. Une véritable boucherie aussi violente que rapide ! De leurs côtés, les G.I. Joe ont réussi à trouver les images de cette attaque et ont découvert que l’assaillant en question est un B.A.T., c’est-à-dire un Battle Android Trooper, une force androïde utilisée par Cobra il y a bien longtemps. Or, il s’avère que ce B.A.T. est un modèle ultra sophistiqué qui n’a rien de commun avec tout ce que les G.I.E Joe ont pu connaître jusqu’ici. Après quelques recherches, Mainframe et Dial-Tone découvrent également que le cabinet d’avocats travaillait avec les Cartels de la triple frontière...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Deadfall et CrushDepth, Chuck Dixon est de retour avec Destro Must Die, une nouvelle histoire de la série parallèle G.I. Joe Special Missions, placée sous le signe de l’action pure et dure. Cette fois-ci, c’est Destro, l’âme damnée de Cobra Commander, qui est au centre du récit puisqu’il a à ses trousses les G.I. Joe mais aussi Copperback, son ex-assistante qui s’est jurée de le tuer pour se venger. Pour ce faire, Dixon compte ratisser large en mélangeant à son histoire des androïdes issus d’expériences qui ont mal tourné, des Russes, un complot mondial etc. Bref, il y a à boire et à manger dans cette histoire, mais Dixon réussit sans mal à bien agencer tout ça pour mettre en place un scénario plutôt prenant et moins lourdaud qu’il en à l’air. En effet, derrière Destro, se dégagent pas mal d’éléments plutôt intéressants, notamment avec le personnage d’Urso. De son côté, l’artiste Paul Gulacy délivre des dessins travaillés avec beaucoup de clairs obscurs qui permettent de coller aux ambiances sombres créées par Dixon. Et même si la mise en planches s’avère être assez classique, elle reste efficace, surtout dans les (nombreuses) scènes d’action. En fin de compte, Destro Must Die est un récit énergique et terriblement nerveux qui ravira tous les fans de G.I. Joe. À la fois toomuch mais généreux, ce comic book placé sous le signe de l’action pure et dure est un véritable régal !
