L'histoire :
April O’ Neil, une jeune reporter, enquête avec son équipe TV sur de mystérieux cambriolages qui ont eu lieu dans des entrepôts. Or, quelques minutes après avoir rendu l’antenne, les journalises sont pris à partis par une des voyous qui cherchent à faire taire April. Après que son équipe ait pris la fuite, cette dernière décide d’échapper à ses poursuivants en se réfugiant dans les égouts de la ville. Mais très vite, les agresseurs se jettent eux aussi dans les souterrains pour capturer April. Alors que la situation devient critique pour la journaliste, de mystérieux combattants apparaissent et mettent tous les voyous hors d’état de nuire en seulement quelques secondes. À son grand étonnement, la jeune femme découvre que ses sauveurs sont quatre tortues pratiquant les arts martiaux : Leonardo, Raphael, Donatello et Michelangelo. Ils s’appellent les Tortues Ninja. Et ces quatre chevaliers d’écailles agissent sous la houlette de leur maître, un rat à forme humaine appelé Splinter. Ce dernier explique à April qu’auparavant, il s’appelait HamatoYoshi, c’était un ninja du clan Foot qui a été trahi par son grand rival, le terrible Oruku Saki. Après avoir été renvoyé de son clan, il s’est réfugié dans les égouts. C’est là qu’il a recueilli quatre petites tortues tombées au travers d’une grille. Mais elles ont été contaminées par un mystérieux liquide mutagène qui leur a donné forme humaine, tandis que lui, s’est transformé en rat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Souvenez-vous, c’était il y a plus de 30 ans. Alors que la jeunesse se morfondait sur des dessins animés déjà bien installés dans les grilles de programmes, un cartoon a su faire la différence : Tortues Ninja : Les Chevaliers d’Écailles et est vite devenu un marqueur générationnel. Après la sortie de Bodycount et de Soul’s Winter, Vestron a décidé de revenir aux sources en nous offrant une réédition du comic book de 1988 de Pete Laird (scénario) et Michael Dooney (dessins). Adapté des trois premiers épisodes du cartoon, cette BD nous replonge à la fin des années 1980 avec un scénario cousu de fil blanc mais qui fait mouche. En effet, l’histoire n’est pas alambiquée et va droit au but avec pas mal d’actions et bien entendu d’humour ! En ce qui concerne la partie graphique, les dessins de Michael Dooney sont dans la droite lignée de ce qu’il se faisait dans les 80’s avec des looks et une patine vintage très marqués. Il est à noter que Vestron a décidé de travailler sur un remastering des couleurs afin de donner encore plus de peps à l’ensemble. En définitive, Tortues Ninja : Les Chevaliers d’Écailles est un bon petit comic book qui permettra aux plus anciens de se replonger dans leurs vertes années et aux plus jeunes de découvrir ce qu’était le cartoon qui a fait exploser les Tortues Ninja en France. Quoiqu’il en soit, c’est une madeleine de Proust bienvenue !
